Lille tombe à Sochaux

Battu à Sochaux 2-1, Lille n’avait plus perdu en championnat depuis le mois de novembre. Les Dogues rétrogradent à la troisième place du classement.

Rudi Garcia avait prévenu. La belle série de sept victoires consécutives en championnat allait prendre fin un jour. C’est donc à Sochaux, lors de la 21e journée, que les Dogues ont chuté. « C'est anecdotique, confirme le coach lillois. Ce qui est plus gênant, c'est que les autres équipes de tête ont gagné.» Les Lillois, qui n’avaient plus goûté à la défaite en L1 depuis le 22 novembre et un revers à Montpellier (2-0), laissent en effet aux Héraultais, vainqueurs à Lens (2-1), la deuxième place du classement au LOSC. « On rentre un peu dans le rang », regrette Rudi Garcia.
Cueillis à froid par un but de Damien Perquis dès la 8e minute de jeu, les partenaires de Rio Mavuba passent complètement à côté de leur entame de match, à l’image de Mickaël Landreau, lobé et battu pour la deuxième fois de la soirée par Stéphane Dalmat quatre minutes plus tard. « On s'est mis un handicap d'entrée, toujours difficile à combler à l'extérieur », commente Rudi Garcia.

Cabaye manque un pénalty

Avec deux buts de retard après un quart d’heure de jeu, l’équipe nordiste se devait de réagir. Mais puisque tout réussi à Sochaux, voilà que Teddy Richert s’illustre à son tour en repoussant un pénalty de Yohan Cabaye (23e), consécutif à une faute sur Eden Hazard. Malgré la réduction du score par Robert Vittek en deuxième mi-temps (75e) et de nombreuses situations chaudes en fin de match, le LOSC doit accepter l’échec. « On n'est finalement pas loin de ramener un point, mais la réussite qui d'habitude nous sourit, nous a fait défaut ce soir, observe Rudi Garcia. On est tombé aussi sur un excellent gardien, Teddy Richert. Mais on a manqué un peu de carburant pour proposer plus de mouvements et de solutions au porteur du ballon. » Désormais à dix points de Bordeaux, Lille attend Lens, son prochain adversaire en championnat le 30 janvier, pour tenter de renouer avec la victoire.

La rédaction - AB