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Lille veut encore y croire

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Le week-end leur a été profitable avec un succès à Lorient quand Paris et Montpellier se neutralisaient. Les Dogues de Rudi Garcia ont encore de l’appétit et ne veulent pas abdiquer dans leur quête d’un deuxième titre consécutif.

Après une improbable série de six défaites en quatre matches, les Dogues ont retrouvé du mordant sur la moquette de Lorient (1-0) samedi soir. Trois points qui permettent à Lille de revenir à huit longueurs de Montpellier. Un gouffre a priori, surtout au rythme effréné qu’imprime le duo de tête. Rudi Garcia tente pourtant de mettre la pression sur Paris et son dauphin. « C’est dur de courir devant ! Même s’ils ont de l’avance, tout peut se passer. Il peut y avoir une période plus difficile pour un des clubs, voire les deux. Nous, on a subi deux revers consécutifs, ça peut arriver à tout le monde », constate l’entraîneur lillois.

Cetto : « Le championnat est encore long »

Débarqué dans le nord cet hiver, Mauro Cetto a mal vécu ce terrible mois de janvier, comme tous ses coéquipiers. Il en apprécie d’autant plus le bon rebond du Losc à Lorient. « On a été solides et on a marqué quand on a pu. C'était un très gros match. » Le défenseur argentin ne veut plus regarder que devant lui. Et ce qu’il voit attise l’ambition, avec un match en retard à jouer mercredi à Sochaux, qui pourrait encore réduire l’écart. Avec, aussi, un calendrier sans Coupe de France où Paris et Montpellier pourraient encore perdre des forces. Avec, enfin, une pression moindre sur les épaules.

« Penser au titre maintenant, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux à faire, tempère Cetto. Aujourd'hui, Paris et Montpellier sont les mieux armés mais on verra d'ici un mois, un mois et demi. Le championnat est encore long. » Pour grignoter le retard, il reste aussi la réception de Paris le 29 avril et le voyage à Montpellier le 12 mai. Mais Lille ne pourra titiller jusqu’au bout les deux cadors actuels de la L1 qu’à une condition, détaillée par Rudi Garcia : « Pour regarder devant, on doit gagner nos matches, sinon il n’y a aucun intérêt à ambitionner rejoindre les deux premiers. »

Silvère Beau (avec JB)