Lucescu : « L’OM ? Pas cette saison »

Le technicien roumain ne sera pas l'entraîneur de l'OM la saison prochaine... même s'il n'exclut pas la possibilité de s'asseoir sur le banc marseillais dans le futur - -
Mircea Lucescu, serez-vous le prochain entraîneur de l’OM ?
Non. Je viens de signer la prolongation de mon contrat avec le Shakhtar Donetsk, avec lequel je suis désormais lié jusqu’en 2011. J’ai une clause qui me permet de me libérer en 2010, mais je souhaite rester en Ukraine pour diverses raisons : mon équipe est jeune et j’ai encore du travail avec elle, on est en demi-finales de la Coupe de l’UEFA, et puis j’aimerais jouer dans notre nouveau stade, qui sera inauguré la saison prochaine. Je ne suis pas arrivé au bout de mon expérience ici.
Avez-vous été contacté par les dirigeants marseillais ?
C’est une question à laquelle je ne souhaite pas répondre. De toute façon, à partir du moment où j’ai prolongé à Donetsk, cela ne sert plus à rien.
On pourrait donc en déduire que vous avez été contacté...
Je ne vous en dirai pas plus.
Et si l’OM revenait à la charge dans les mois qui viennent, ou en fin de saison prochaine ?
On verrait à ce moment-là. Marseille est un endroit extraordinaire pour un entraîneur. Qui ne serait pas intéressé par une expérience à l’OM ? On en reparlera volontiers si l’occasion se présente.
Le club semblant s’intéresser prioritairement à un entraîneur étranger expérimenté et francophone, logique que l’on ait pensé à vous...
C’est gentil, mais pas cette saison. Je souligne quand même que cette nouvelle arrive à un mauvais moment pour le club. Le championnat est loin d’être fini, Bordeaux s’accroche… Tout cela ne peut que compliquer la tâche du successeur de Gerets. Pour être franc, je suis quand même surpris que cette nouvelle sorte maintenant. Ce n’est pas bon pour l’OM.
Selon vous, quel doit être le profil du successeur d’Eric Gerets ?
Un entraîneur de grande expérience, d’abord. Francophone, bien sûr. Et qui maitrise parfaitement le jeu des mass-médias. Marseille, c’est quand même spécial. Il faut être fort, rusé pour faire face à cet engouement extraordinaire.