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Lucho : « J'ai voulu faire mes valises »

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Il aura donc fallu attendre le 30 septembre pour que le milieu de terrain argentin affronte enfin les questions des journalistes. Quasi-muet depuis son départ avorté, l'Argentin a reconnu vendredi qu'il avait bel et bien souhaité quitter l'OM cet été.

Lucho, on a beaucoup évoqué votre départ cet été. Qu'en est-il au juste ?

Je tiens à dire que je suis 100% à l’OM aujourd’hui. Il y a eu effectivement des contacts avec Malaga, la Roma et Arsenal. Nous ne sommes pas tombés d’accord. J’étais ok pour partir si le club s’y retrouvait. Aujourd’hui, c’est du passé. On a refermé ce chapitre.

En mars, vous avez été victime d’un home-jacking. Est-ce qui vous a donné envie de partir ?

Ma première idée a été effectivement de faire mes valises et de retourner en Argentine. C’est « Gabi » (Gabriel Heinze) qui m’a convaincu du rester à Marseille.

L'OM vous laissait partir contre 10M€. Comment expliquer qu'un joueur de votre niveau n'ait pas trouvé de club ?

Ce n’est pas mon problème. C’est la réalité du marché. Les clubs ne sont pas forcément prêts à payer 10M€ pour un joueur de 30 ans. Je n’ai jamais le prix de mes transferts.

Quand on a battu Dortmund, champion d'Allemagne en titre, il est difficile d'imaginer une défaite face à Brest ?

Ce n’est pas la même compétition. Nous avons remporté un match important en Ligue des champions. On va tout faire pour gagner dimanche. Je respecte Brest comme toutes les autres équipes.

Vous évoluez dans une position plus reculée. Etes-vous à l'aise à ce poste ?

C’est une décision du coach que j’accepte. Il sait que je peux jouer milieu de terrain défensif. J’ai déjà joué à ce poste à Porto, River Plate et en sélection argentine. Pour moi, l’essentiel est de jouer, peu importe le poste. Evidemment, ma préférence est d’être un plus sur le côté droit.

L'OM a perdu des joueurs clés cet été. Avez-vous toujours les moyens de finir dans les trois premiers ?

Oui, j’y crois encore. Par le passé, on a déjà perdu des joueurs importants Quand je suis arrivé (en 2009, ndlr), l’OM perdait Koné, Ben Arfa et Niang. C’était des grands joueurs. Cela ne nous a pas empêché d’obtenir des bons résultats en fin de saison. Le titre, j’y crois encore. Je pense qu’on va finir en haut de tableau.

Compte tenu du début de saison délicat et de votre expérience, vous impliquez-vous davantage dans le vestiaire ?

Depuis mon arrivée, je me suis toujours senti impliqué. Il y a différentes sortes de leaders. Ceux qui parlent dans le vestiaire et les leaders techniques. Avec notre capitaine (Steve Mandanda), Cheyrou, Diarra, on ne manque pas de leaders. Ce sont des joueurs qui savent encadrer le groupe.