Luyindula : « Ne pas déraper»

De retour au PSG après deux matches en équipe de France, l'attaquant évoque la suspension pour deux rencontres de Zoumana Camara , et les risques de sanctions qui menacent les joueurs en cette fin de championnat.

Peguy Luyindula, que retenez-vous de vos deux matches avec l’équipe de France ?
Ca fait du bien d’être rappelé, de revoir des gens avec qui j’ai joué il y a peu de temps et surtout de jouer avec ces personnes-là. Même si je les connaissais individuellement, collectivement ça fait du bien de faire partie de ce groupe. Je ne sais pas si ça change grand-chose mais je l’ai bien pris. J’essaierai toujours d’en tirer le côté le plus positif.

Quelle est votre réaction à la suspension de Zoumana Camara pour un match supplémentaire par la commission de discipline ?
Quoi ? C’est un poisson d’avril ? La commission a dit ça ? Vraiment ? Je croyais qu’il voulait faire une blague comme on était en avril. C’est vraiment méchant. Ce n’est même pas très marrant d’avoir rajouté un match. A la rigueur, qu’ils laissent la sanction en l’état mais qu’ils alourdissent… Je croyais que c’était un poisson d’avril, désolé.

A quelques journées de la fin du championnat ce n’est pas le moment de faire des fautes sur le terrain avec la commission de discipline en seconde lame ?
Il faut faire attention à son comportement sur le terrain parce que ça peut jouer. C’est inutile de mettre bêtement la pression sur les arbitres ou la commission du poisson d’avril (la commission de discipline Ndlr). Nous devons surtout faire attention à maîtriser nos nerfs pour ne pas déraper. C’est tout.

Comment avez-vous trouvé vos coéquipiers lors de votre retour ? Tendus ?
Je ne les ai pas trouvés tendus. On a perdu deux matches de suite. C’est vrai que les jours suivants une défaite sont un un peu difficiles. Après, on a le temps de réfléchir pour se remobiliser et corriger nos erreurs. Je ne pense pas qu’il faille rester dans un état de stress et de tension jusqu’au prochain match. Il y a des erreurs à corriger et on va les corriger sereinement.

La rédaction - Loïc Briley