Lyon : les raisons d’une rechute

- - -
La banderole est toujours là. Malgré les bons résultats de l’OL en novembre et en décembre 2010, les supporters lyonnais continuent à brandir de temps à autres le fameux « Puel démission » qu’ils avaient déployé un peu partout dans les rues de la ville en début de saison. Et avec la triste semaine que vient de vivre l’OL, le slogan des ultras lyonnais ne semble pas prêt de s’éteindre. Contre Nice en Coupe de France (1-0) dimanche dernier, puis samedi soir à Valenciennes (1-2), les Lyonnais ont souffert des mêmes maux qu’en début de saison. Un manque de motivation et de force collective.
« Le talent est là, mais si on se contente de ça, on ne pourra pas gagner le championnat, concède Cris. Je suis déçu parce qu’on a une belle équipe sur le papier. A l’exception d’Hugo Lloris, chacun doit donner plus sur le terrain. Nous sommes tous dans le même bateau. »
A la barre du navire lyonnais, Claude Puel voit sa situation affaiblie par des choix pas toujours compréhensibles. Comme contre Nice, Lisandro Lopez a curieusement débuté le match à Valenciennes sur le banc, avant de changer la physionomie de la rencontre lors de son entrée en jeu. « Ces derniers temps ‘Licha’ était moins bien », explique Claude Puel. A raison. Mais l’entraîneur lyonnais semble surtout avoir toutes les peines du monde à maintenir son attaquant concerné pour les rencontres de moindre importance.
Toulalan et Gourcuff transparents
Autre interrogation, le milieu de terrain lyonnais. Depuis le début de l’année, Claude Puel continue de maintenir sa confiance à un Jérémy Toulalan qui n’est pourtant plus que l’ombre de lui-même. Son association avec un Yoann Gourcuff à bout de souffle illustre les faiblesses du fameux ‘trident’ qui avait fait la force de l’OL dans les années 2000. L’entraîneur lyonnais manque de solutions pour suppléer ses habituels titulaires. Surtout depuis le départ au mercato de Jean II Makoun, pas étranger à la bonne période lyonnaise de la fin d’année 2010.
« Les joueurs ont ma confiance, clame pourtant Jean-Michel Aulas. Ce n’est pas le moment de crier haro sur le baudet. Ce sont trois points de perdu pour la course aux premières places, mais on est dans le tempo. » Avec quelques retentissantes fausses notes, tout de même.