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Lyon se replace

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Vainqueur dans la douleur du TFC (3-2) à Gerland, l’OL s’est replacé au pied du podium à l’issue de cette 16e journée de championnat. Mais il faudra être plus convaincant mercredi à Zagreb en Ligue des champions.

« C’est bon ça ! », hurle Hugo Lloris après le troisième but lyonnais signé Lisandro. Malgré le retour des Toulousains en fin de partie, l’OL a remporté une précieuse victoire (3-2) sur sa pelouse lors du match de clôture de la 16e journée de Ligue 1. Koné (32e), Ederson (52e) et Lisandro (66e s.p.) ont offert un deuxième succès de rang en L1, ce qui n’était pas arrivé depuis la 5e journée ! Avant de jouer son avenir européen mercredi face à Zagreb, l’équipe de Rémi Garde, 4e à deux points de Lille, s’est replacée dans la course aux premières places. « On s’accroche, a déclaré Maxime Gonalons au micro de Canal +. Les autres équipes devant ont gagné ce week-end. On doit suivre le train. » Les Gones ont déjà distancé leurs adversaires du soir, à égalité de points au coup d’envoi. Mais tout ne fut pas parfait.

Sans Yoann Gourcuff, laissé sur le banc au coup d’envoi, l’OL peine ainsi à entrer dans son match. Ce sont les Toulousains, plus audacieux, qui se procurent les meilleures occasions. Sur une frappe de tendues de Ninkov, l’arrière droit du TFC, il faut un très grand Lloris pour détourner le danger (9e). Malgré un rythme intéressant, les occasions se font attendre, notamment côté lyonnais. Pour ce qui est des fautes, en revanche, le public est servi. En moins d’un quart d’heure, l’arbitre, Saïd Ennjimi, distribue pas moins de trois cartons jaunes (Gonalons et Koné côté lyonnais, Didot au TFC).

Un but irréel d’Umut Bulut

Impuissant dans le jeu, l’OL débloque la situation sur coup de pied arrêté. La patte de Kim Källström fait le bonheur de Bakary Koné. Le défenseur burkinabé qui n’était même pas sur la feuille de match (Lovren a renoncé à la dernière seconde), catapulte le ballon au fond des filets de la tête (1-0, 38e). Lyon n’est pas malheureux de rentrer aux vestiaires avec un avantage d’un but à la pause. Surtout qu’à la 52e, une splendide frappe enroulée d’Ederson permet à l’OL de faire de break (2-0, 52e). Puis, fauché en pleine surface par Ahamada, Lisandro se fait justice en trompant sur pénalty le portier toulousain (3-0, 66e). Alors qu’on pense l’affaire pliée, le Turc Umut inscrit un but venu d’ailleurs d’une frappe surpuissante (3-1, 68e). Les hommes de Casanova reprennent espoir. Surtout quand Sissoko, comme Lisandro, se fait justice sur pénalty (75e, 3-2). Mais le réveil toulousain est trop tardif.