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Makelele : « Un peu perturbés »

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Rétabli d’un traumatisme lombaire subi il y a dix jours contre Sochaux, le capitaine du PSG Claude Makelele avoue que les soubresauts en haut lieu ont affecté les joueurs.

Claude Makelele, où en êtes-vous physiquement ?
Ça va mieux. Je ne m’étais pas entraîné depuis dix jours mais j’ai bien repris et je me prépare pour samedi (contre Caen). J’ai de bonnes sensations.

Comment vivez-vous ce qui passe à la direction du club ?
J’ai l’habitude de faire abstraction de pas mal de choses depuis le début de ma carrière. L’important, c’est ce qu’il se passe sur le terrain, même si le contexte est effectivement difficile. Cela nous a un peu perturbés. On essaie de rester concentré sur l’essentiel, à savoir le maintien et, pourquoi pas, le bonus des cinq premières places. Rien ne va changer au niveau de l’équipe, même si on va subir ce qui viendra de là-haut.

Ces événements vous surprennent-ils ?
Plus rien ne me surprend dans le football (sourire). C’est dommage que ce soit arrivé après notre bon début de saison. L’atmosphère était positive. Mais on la capacité de faire la part des choses.

En tant que capitaine, avez-vous pris davantage la parole ces derniers temps ?
Non, on fonctionne en groupe. On en a parlé ensemble et on s’est dit que la meilleure des choses était de répondre sur le terrain, sans dévier.

Le départ de Charles Villeneuve peut-il remettre en question votre présence au club ?
Non, pas du tout. Je suis venu au club pour construire quelque chose à long terme. J’ai énormément d’affection pour le président et ça ne changera pas. Je n’ai pas envie de prendre position et, si je devais le faire, ce serait en personne avec les gens concernés.

Avez-vous déjà pris une décision concernant votre futur ?
Je veux d’abord finir ma saison, prendre ce qu’il y a à prendre et j’aurai tout le temps de réfléchir à ce sujet.

Pour revenir à cette saison, pensez-vous que Paris est armé pour mener quatre compétitions de front ?
Cela dépendra de notre motivation, du coach, de l’effectif, de qu’on se dira entre nous. Il y a un moment où il faudra peut-être choisir une direction.

La rédaction