Mandanda : « A l’OM, je ne suis pas à la rue »

Pressenti sur le départ, le gardien de l’OM Steve Mandanda ne sait pas encore s’il va disputer une 8e saison avec le maillot olympien. Ce jeudi, à deux jours de la réception de Guingamp, il a confirmé le flou autour de son avenir. Qu’il n’exclut pas… à Marseille.

Steve, est-ce votre dernière conférence de presse ?

De la saison, oui (il rit). Avec l’OM ? Honnêtement, je ne sais pas. C’est difficile à dire. Peut-être que oui, peut-être que non. La tendance serait plutôt non, ce qui signifie que ce n’est pas ma dernière conférence de presse à l’OM (il rit aux éclats).

Peut-il y avoir un effet Bielsa ?

J’ai eu longuement Lucho (Lucho Gonzalez, ndlr) au téléphone qui le connait bien. Ça a l’air d’être quelqu’un de compétent, d’ambitieux. Il peut tous nous faire progresser. C’est intéressant. 

Cela peut-il vous dissuader de partir ?

Je n’ai jamais dit que j’étais décidé à partir. Tout le monde a parlé pour moi, mais il n’y a jamais eu de propos de ma part dans ce sens-là. Quand on est joueur de foot, on a des opportunités, des propositions. Il faut se poser et réfléchir, savoir ce qui est bien pour mon avenir, celui du club, si celui-ci compte sur moi, si j’ai envie de continuer, si le nouveau coach compte aussi sur moi. Il faudra discuter de tout ça. Après, on pourra prendre une décision.

« Ma plus mauvaise saison à l'OM »

Vous imaginez-vous comme le capitaine de l'OM jusqu'à la fin de votre carrière ?

Je ne vois jamais aussi loin. Je n’arrive pas à me projeter. Mais je ne suis pas à la rue. Je suis dans un très bon club même si la saison a été en dents de scie, avec des résultats et des relations avec les supporters compliqués. L’OM reste un très grand club du championnat de France. Je ne suis pas dans une optique où je me dis qu’il faut absolument partir.

Quel bilan tirez-vous de votre saison sur un plan personnel ?

Sur les sept saisons passées ici, c’est la plus mauvaise. Elle est à l’image de l’équipe avec des performances en dents de scie. Il n’y a pas forcément d’explication.

Le marché des gardiens est difficile...

Oui, c’est un marché très compliqué. Ça bouge très rarement. Un gardien en place reste des années. C’est un jeu de chaises musicales. Il faut être dedans rapidement. Pour l’instant, je n’y suis pas. 

On évoque le retour de votre ancien coéquipier Gabriel Heinze dans le staff. Votre avis ?

Je m’entends très bien avec « Gabi ». Il a un très fort caractère, c’est quelqu’un de très intelligent et très intéressant. J’ai beaucoup appris avec lui. Il a joué juste devant moi. On avait donc une certaine complicité. On s’engueulait un peu de temps en temps mais c’était toujours dans un bon esprit. S’il revenait au club, ce serait un plus et un grand plaisir de le retrouver.

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Propos recueillis par Florent Germain