Mandanda, l’ange gardien

Le portier marseillais, excellent depuis le début de saison, s’est à nouveau montré décisif ce dimanche à Lens (0-1). A 26 ans, il semble être au top de sa forme. Une aubaine pour le club phocéen, lancée à la poursuite de Lille en tête de la Ligue 1.

Si l’OM est toujours dans la course au titre, c’est en grande partie grâce à lui. Etincelant depuis le début de saison, Steve Mandanda multiplie les prouesses dans la cage phocéenne. Dimanche soir, il s’est à nouveau distingué à plusieurs reprises sur la pelouse de Lens (0-1). Sa parade incroyable sur une tête à bout portant d’Isaam Jemâa (41e) restera dans les mémoires. « Steve est exceptionnel en ce moment, observe le Bordelais Cédric Carrasso, son partenaire en équipe de France. Il gagne les matchs à lui tout seul. Il est vraiment impressionnant. »
A 26 ans, le natif de Kinshasa (République démocratique du Congo) est dans la forme de sa vie. Serein dans les airs, sûr dans ses prises de balle, Mandanda rayonne. Au plus grand bonheur de Marseille. « Il est très bon, savoure son entraîneur Didier Deschamps. Il confirme la forme qu’il affiche depuis le début de saison. Le fait de ne pas prendre de buts, c’est important pour nous parce qu’on n’a pas un réalisme très important. On a besoin de lui et on en aura besoin jusqu’à la fin. » Toujours invaincu à l’extérieur en 2011, l’OM tente de suivre le rythme effréné de Lille en tête du championnat. Et pour combler ses lacunes, il peut compter sur l’ancien rempart du Havre.

Carrasso : « Il est en train de franchir un palier »

« Il est en train de franchir un palier, estime Carrasso. Je ne suis pas surpris. Lorsqu’il m’a remplacé à Marseille, il était déjà énorme. Mais cette saison, beaucoup de choses lui ont fait du bien. » A commencer par une entame convaincante durant l’été. « J’ai été performant assez rapidement. Ça m’a mis en confiance, reconnaît la doublure d’Hugo Lloris chez les Bleus. Le fait d’être devenu capitaine m’aide aussi. Le travail au quotidien avec Nicolas Dehon (le nouvel entraîneur des gardiens, ndlr) me permet d’être très bon. Ce qui fait la différence, c’est que je suis désormais plus régulier dans les performances. »
Une régularité dont le club phocéen est devenu dépendant à l’aube du sprint final. Si la Canebière s’embrase à nouveau le mois prochain, Mandanda aura certainement droit à une statue. Aux côté d’un certain Fabien Barthez…

Alexandre Jaquin (avec J.B. à Lens)