Mandanda : « Valenciennes, c’est important »

Grosse semaine en perspective pour l’OM et son gardien, Steve Mandanda. Deux déplacements sont au programme en 4 jours : à Valenciennes ce samedi (19h) en L1, puis à Madrid mercredi pour affronter le Real en Ligue des champions. Le portier international aborde ces échéances avec sa lucidité habituelle.

Steve Mandanda, la route du Real Madrid passe par Valenciennes samedi soir. Dans votre esprit, avez-vous déjà « zappé » ce match de Valenciennes ?
Ce serait mentir de dire qu’on ne pense pas au match de Madrid. Mais aujourd’hui, c’est Valenciennes. Si on veut rejouer des matchs comme celui de Madrid, ça passe d’abord par le championnat. Valenciennes, c’est un match important. Il faut être concentré et déterminé, ne pas oublier la priorité, c’est le championnat. A nous de mettre ce qu’il faut dans l’état d’esprit, être au moins aussi motivé qu’eux, pour remporter ces trois points.

Après votre défaite face à l’AC Milan, place au Real… Pas le droit à l’erreur ?
On sait que ça va être compliqué à Madrid. On va faire le maximum pour prendre quelque chose là-bas, que ce soit la victoire ou le nul. On a des objectifs qui sont de sortir de ce groupe. Si on perd là-bas, ce sera compliqué -je dis ça comme si c’était déjà fait- mais il restera encore des matchs. Les noms et le budget, c’est ce qui sépare Madrid de Marseille.

Après l’expulsion d’Hugo Lloris face à la Serbie, vous êtes propulsé titulaire de l’équipe de France pour le prochain match face aux Féroé…
Je pense que vous avez tous vu le match. Pour moi, il n’y a pas penalty et encore moins carton rouge. C’est vrai, ça s’est bien passé face à la Serbie, mais il faut s’inscrire dans la durée, ce n’était qu’un match. Ma situation en équipe de France, ce n’est pas à moi d’en parler. Ça fait du bien d’être titulaire mais il y a de la concurrence, de la rivalité, c’est le haut niveau. Vous savez, je ne regarde pas les prestations des autres. J’essaye de faire de mon mieux avec Marseille. Et au final, c’est le sélectionneur qui tranche.

La rédaction - Florent Germain à Marseille