Marseille-Lyon : les notes

Enthousiastes et volontaires, à l’image d’un Florian Thauvin remuant et d’un Gignac euphorique, l’OM a livré une copie solide et convaincante contre Lyon (4-2). Bien loin des errements de la défense rhodanienne, aux abonnés absents. Les notes.

MARSEILLE

Mandanda : 5

Dja Djedje : 5,5

Nkoulou : 7

Diawara : 7,5

Morel : 5,5

Romao : 6

Cheyrou : 7

Thauvin : 7,5

Payet : 6

Ayew : 5

Gignac : 8

Même lorsqu’il n’est présent au stade Vélodrome, Marcelo Bielsa continue à inspirer les joueurs marseillais. L’officialisation de l’arrivée du technicien argentin sur le banc de l’OM n’est peut-être pas étrangère au bon comportement des Olympiens. Les joueurs de José Anigo jouaient leur dernière carte ce dimanche en vue d’une qualification européenne. Ils ne l’ont pas gâché. Vite mis sur orbite par un coup de tête de Diawara, les Marseillais ont pris les commandes du milieu, dans lequel Cheyrou a donné sa pleine mesure. Valbuena sur le banc, c’est Thauvin qui s’est chargé de jouer les dynamiteurs en attaque, avec réussite (un but, ainsi qu’une implication sur le 2e but de Gignac), bien épaulé aussi par Payet. Même s’il a souvent pris le meilleur sur Tolisso, André Ayew n’a pas vraiment été en réussite, accusant beaucoup de déchet dans ses passes. Enfin Gignac a profité de l’incroyable apathie défensive des Lyonnais pour inscrire ses 15e et 16e buts de la saison. Autant qu’un dénommé Edinson Cavani… A noter la belle passe décisive de Morel, auteur d’une copie plutôt propre, sur le but de Thauvin.

LYON

Lopes : 3

Tolisso : 4

Bisevac : 2

Umtiti : 3

Bedimo : 4

Gonalons : 5

Mvuemba : 5,5

Ferri : 4

Fekir : 4

Lacazette : 4

Gomis : 5

Rémi Garde pourra s’interroger. Où donc son équipe avait-t-elle la tête dimanche soir ? Sur la pelouse du Vélodrome, Lyon a semblé manquer de tout : d’envie, de niaque, de détermination et, surtout, de rigueur. A commencer par celle de Gomis, auteur d’une jolie tête (hors-jeu) sur la barre de Mandanda mais surtout aux fraises sur le marquage de Diawara. Celle de Lopes, pas vraiment aidé par sa défense il est vrai, mais qui aura systématiquement relâché le ballon dans les pieds adverses. Et que dire de la charnière Bisevac-Umtiti ? Les deux, trop facilement éliminés sur le premier but de Gignac, sont passés à côté de leur sujet, avec une mention spéciale pour le premier, auteur d’une relance de… pupille dans les pieds de Thauvin sur le troisième but olympien. Bédimo, lui, aura essayé d’apporter du liant devant, mais aura surtout souffert face à Thauvin. Bref, Lyon n’y était pas, hormis Mvuemba, auteur d’une belle banderille en première période, Gonalons bien à-propos pour ôter une balle de lob à Gignac (55e) et Gomis, qui par son but en fin de match (82e), aura tenté tant bien que mal de secouer le cocotier lyonnais. Lacazette ? Hormis une belle frappe juste au-dessous de la transversale de Mandanda (78e), il n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent. La faute à un milieu dominé et approximatif, dans lequel ni Fékir ni Ferri n’ont su se distinguer.

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La rédaction