Maurice-Belay : « Avant, on était plus timides »

Nicolas Maurice-Belay - AFP
Nicolas, êtes-vous surpris des trois buts d’écart entre Bordeaux et Monaco au tableau d’affichage ?
C’est difficile parce que chaque match est différent. Globalement, l’équipe monégasque a pratiquement tous les mêmes joueurs que l’année dernière, sauf qu’il leur manquait leur meilleur élément avec James Rodriguez. Mais je ne pense pas que c’est un joueur, surtout pour une équipe comme celle-là, qui change carrément l’équipe. C’est surtout qu’ils ont un nouveau coach, une nouvelle façon de faire qui prend plus de temps. Nous, on a eu la même situation et on a vu que ça marchait un peu mieux.
Votre nouvel entraîneur Willy Sagnol vous demande-t-il de prendre plus de risques ?
Quand un coach te dit souvent de prendre des risques, tu le fais, et tant mieux si ça marche. Je pense que tous les joueurs aiment prendre plus de risques plutôt que de ne pas en prendre. On fait bien circuler la balle, on est rapide dans notre vitesse d’exécution, chose qu’on avait du mal à faire les années précédentes. En plus, maintenant on marque, donc ça donne plus de chances de l’emporter. Ce sont les mêmes joueurs, mais ça ne veut rien dire parfois. Peut-être qu’avant on était plus timides, on avait plus peur. Là, on est un peu plus libérés et ça change des fois l’image d’un joueur.
Vous êtes en tête de la Ligue 1 après deux journées. Qu’est-ce que cela vous fait ?
Ça fait plaisir mais il ne faut pas s’enflammer. Comme l’a dit le coach ce matin (lundi), c’est bien ce que l’on a fait mais il faut garder les pieds sur terre et se dire que le championnat va être très long. On va peut-être être un petit peu plus attendus après ces deux prestations. On sait très bien qu’on n’est pas à 100% physiquement parce que la préparation est un peu dure, donc ce ne sont que des signes positifs pour l’instant. On sait que le championnat est long, c’est différent. Maintenant, on va rencontrer une équipe de Nice qui a bien commencé le championnat, donc ça va être difficile.
Propos recueillis par Olivier Schwarz