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Ménez : « Je peux faire beaucoup mieux »

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Auteur de 4 buts et 10 passes décisives, l’attaquant parisien estime qu’il peut faire mieux encore. A deux jours d’un quart de finale de Coupe de France explosif face à Lyon, il fait le point sur sa première saison dans la capitale.

Jérémy, comment expliquez-vous la mauvaise prestation du PSG à Caen (2-2) samedi ?

On est mal entré dans le match. Du coup, la suite est devenue plus difficile. Ça arrive dans une saison. Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas montré ce visage-là. Il faut vite se remobiliser pour ne pas commettre les mêmes erreurs.

Est-ce un manque d’envie ?

Non. Parfois, il n’y a pas d’explication. Certains matches sont plus difficiles que d’autres. Les équipes qui affrontent le PSG donnent leur vie. Parfois, ce n’est pas facile. On doit repartir du bon pied dès mercredi contre Lyon en Coupe de France. On aime ce genre de rencontre. Ce sera un autre match. On a envie d’aller au bout de cette compétition.

Espérez-vous vous installer durablement sur le côté gauche de l’attaque parisienne ?

Oui. J’ai presque toujours évolué à gauche ou derrière les attaquants. J’ai une préférence pour ce côté. Le coach (Carlo Ancelotti) sait comment m’utiliser. C’est lui qui décide.

« Il faut savoir changer de point de vue sur une personne »

Comment jugez-vous votre première saison avec le PSG ?

C’est bien. Je peux faire beaucoup mieux. Mais après être parti pendant trois ans (en Italie, ndlr) et après avoir découvert une nouvelle équipe, c’est bien. C’est une saison satisfaisante.

Il y a un décalage entre votre image et vos statistiques qui sont flatteuses…

Les gens se sont restés sur l’image que j’avais lorsque j’avais 18 ans. Ça ne me pose pas de problème. Le principal, c’est que l’équipe soit bien et qu’on gagne des matches. Il faut évoluer, savoir changer de point de vue sur une personne. C’est dommage de rester bloqué sur quelque chose. J’écoute les critiques, qu’elles soient négatives ou positives. Mon jeu fait qu’il y a du déchet. A moi de progresser pour faire en sorte qu’il y en ait moins.

Vous avez connu Claudio Ranieri à l’AS Roma. Existe-t-il des similitudes avec Carlo Ancelotti ?

Comme ils sont italiens les deux, ils partagent la culture défensive dans le jeu. Mais humainement, ils ont des caractères différents. Ranieri fait un peu penser à Guy Lacombe. Il est plus impulsif. Ancelotti est plus posé.

L.B.