
Ménez : « L’état d’esprit a changé au PSG »

Jérémy Ménez - -
Jérémy, le match contre Lyon se profile. Est-ce que pour vous c’est déjà un match capital ?
C’est un match qui peut faire la différence pour être champion d’automne. Après, je pense que pour la suite du championnat, ça ne va pas être un match à 6 points. C’est un match qui est important pour la confiance, pour montrer que nous aussi, on est bien, on revient, et on a un bon état d’esprit. Ça serait bien d’être champion d’automne, et de rester sur 5 ou 6 victoires consécutives. Ça marquerait.
On sent qu’il y a un vrai changement au sein du groupe. Comment l’expliquez-vous ?
C’est surtout l’état d’esprit qui a changé. Tout le monde tire dans le même sens. On sait qu’on est capable de faire des bonnes choses et il ne suffit pas de mettre 11 joueurs sur le papier pour être forts. On l’a vu au mois de novembre. Mais ça fait partie du truc et ce sont des erreurs à ne plus commettre. C’est une bonne leçon pour nous et il va falloir tirer des enseignements sur ce qu’il s’est passé pour avancer. Mais si tout le monde va dans le même sens, je pense qu’on sera dur à jouer.
Le nouveau système (4-4-2) mis en place ces dernières semaines coïncide avec le regain de forme du PSG. Ça peut expliquer aussi cette nouvelle dynamique ?
Je n’ai pas vraiment d’explication. C’est peut-être le système mais ça se voit qu’il y a un autre état d’esprit. Est-ce que c’est grâce au système, je ne sais pas. Mais tout le monde se sent bien, et ça c’est important.
A un moment donné, avez-vous douté?
Et bien, on s’est dit qu’on faisait les cons. Et on faisait les cons pas parce qu’on avait 5 points d’avance, mais parce qu’on ne gagnait plus. Le jeu n’était pas là, ça n’était pas beau à voir. Personne ne prenait de plaisir. Nous, on vient pour prendre du plaisir et pour rigoler ensemble. C’est plus difficile d’avoir ça quand on n’a pas de résultats. Il fallait se bouger les fesses et c’est ce que tout le monde à fait. Aujourd’hui, ça paye.
D’un point de vue plus personnel, vous prenez de moins en moins de cartons. Est-ce votre relation avec les arbitres qui a changé ?
Non, ça n’est pas forcément ma relation. Mais j’essaye de me calmer. Parfois j’en rigole au lieu de m’énerver, je prends sur moi. C’est le jeu. Mais dès fois, c’est dur…
Pouvez-vous nous dire un petit mot sur celui qui est votre capitaine depuis 1 mois, Thiago Silva, qui semble de mieux en mieux dans l’effectif.
C’est un capitaine exemplaire, qui arrive toujours 1h-1h30 en avance, qui repart après tout le monde. Il y a eu du renouveau, il fallait que les joueurs s’adaptent. Ça n’est pas toujours facile mais quand on voit des joueurs comme Thiago Silva, Ibrahimovic ou les autres, ça nous donne envie d’aller plus haut. Et c’est ce qui nous pousse à être performants. C’est comme ça que le PSG pourra espérer avoir des résultats et gagner des trophées. Enfin.