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Metz-PSG : un petit Zlatan, quelques frayeurs, mais un nouveau leader

Zlatan Ibrahimovic

Zlatan Ibrahimovic - AFP

Alors qu’il menait 2-0 à Metz, le PSG a dû s’arracher, après avoir concédé deux penalties, pour prendre les trois points en Lorraine (3-2). Titulaire pour la première fois depuis deux mois, Zlatan Ibrahimovic n’a pas fait un grand match. Mais il est impliqué dans le but victorieux de Lavezzi. Et Paris s’empare provisoirement de la tête en Ligue 1.

Zlatan qui marche. Beaucoup. Zlatan qui peste. Tout le temps, contre lui et contre ses coéquipiers. Zlatan qui tente. Sans succès, à l’image d’un coup franc envoyé dans le mur ou d’une série de dribbles infructueux dans la surface adverse. Zlatan Ibrahimovic, titulaire pour la première fois avec le PSG depuis le 21 septembre et le match nul à domicile contre Lyon (1-1), n’était pas dans un grand soir, vendredi, sur la pelouse de Metz. Cela n’a pas empêché Paris de l’emporter en Lorraine (3-2). A l’arraché, alors que le club de la capitale menait sereinement 2-0 à la pause. Et cela n’a pas empêché non plus le Suédois de se mêler à ce succès, en voyant une de ses frappes reprises avec succès par Lavezzi en fin de match (83e). Voilà Paris provisoirement leader pour la première fois de la saison. Pas sans douleur donc.

La petite forme de Zlatan aurait pu, dû, passer inaperçue dans un match que Paris avait su prendre par le bon bout, bien aidé par les erreurs messines, Pastore sanctionnant un ballon perdu par Choplin (9e) et Bussmann, contre son camp (16e), donnant un peu plus de relief à la domination des Rouge et Bleu. Mais les hommes d’Albert Cartier, souvent à la limite dans les duels, ont eu le mérite de ne jamais lâcher. Et de faire les bons choix, comme l’entrée en jeu de Krivets en seconde période, rapidement décisif en poussant Rabiot à la faute (49e). Sonné, Paris prolongeait le mal de crâne avec une main maladroite de van der Wiel dans la surface (53e). Par deux fois, Maiga trompera Sirigu, volant alors la vedette à Ibrahimovic… et plongeant Paris sérieusement dans l’embarras.

Pastore inspiré

Rapidement privé de Cabaye, blessé (21e), puis de Motta, remplacé par un Matuidi peu en jambes à la pause, le PSG affichera un visage poussif en seconde période. Si Pastore se démène, le club de la capitale, pour lequel l’absence de Lucas s’est cruellement fait sentir à certains moments, peine. Même avec l’entrée en jeu de Cavani (74e) en lieu et place de Rabiot, titulaire pour la première fois depuis le 17 mai dernier (dernière journée de Ligue 1 la saison dernière).

Jusqu’à… ce tir d’Ibrahimovic dans la surface, mal renvoyé par Carrasso et repris victorieusement par Lavezzi (83e), qui avait tout suivi. Le seul éclair décisif du Suédois, bien aidé sur l’action par un Javier Pastore inspiré, lui, et qui butera à nouveau sur le portier lorrain, dans la foulée de Cavani, alors que Carrasso était sorti de son but (86e). Visage fermé, soucieux, préoccupé peut-être par son talon, Zlatan ne quittera pas Saint-Symphorien en conquistador. Mais son équipe occupe provisoirement le fauteuil de leader en Ligue 1. Et il y aura d’autres soirs pour le Suédois…

A.D