RMC Sport

Monaco: le crack Mika Biereth a le choix entre quatre pays pour son avenir international

placeholder video
S'il a jusqu'à présent représenté le Danemark dans les catégories de jeunes, le très prolifique attaquant monégasque Mika Biereth n'a pas encore arrêté son choix de sélection pour le plus haut niveau international. Il pourrait aussi opter pour la Bosnie, l'Allemagne ou l'Angleterre.

Le nouveau cauchemar des défenses de Ligue 1, c’est lui. Débarqué sur le Rocher dans un relatif anonymat début janvier, Mika Biereth ressemble déjà à une excellente pioche pour l’AS Monaco, fort de cette capacité assez folle à empiler les triplés dès qu’il foule une pelouse.

En passant encore trois buts aux Rémois vendredi (3-0), le phénomène de 22 ans a atteint en un temps record la barre des dix réalisations pour sa septième apparition en championnat. Tout heureux d’avoir enfin à sa disposition un attaquant efficace, son entraîneur Adi Hütter ne peut qu’applaudir une telle réussite : "Ce qu’il fait est impressionnant. Ce soir, il aurait pu en marquer cinq. Il est clinique."

Acheté 13 millions d'euros aux Autrichiens de Sturm Graz, Biereth avoue lui-même ne pas "totalement se rendre compte" de ses débuts rêvés en Principauté. "Je pense que personne ne s’attendait à ce que je commence aussi bien. Mais le mérite en revient à l’équipe, au staff et à tous ceux qui m’entourent et qui m’ont permis de me sentir à l’aise dès mon arrivée", souriait-il en toute simplicité après avoir concassé la défense rémoise, conscient aussi d’être confronté à un tout nouveau dilemme.

Danemark, Bosnie, Allemagne ou Angleterre

Car au vu sa forme actuelle, Biereth va vite devoir trancher le choix de sa sélection. Né à Londres en 2003 d'un père dano-allemand et d'une mère bosnienne, il compte six sélections avec les Espoirs danois, mais n’a pas encore décidé le pays qu’il souhaite représenter chez les A.

"En venant ici il y a un mois et demi, je ne pensais pas que ces questions allaient se poser. Mais ça semble être le cas maintenant. Dès que vous avez de bons résultats en club, ces choses arrivent toutes seules. Je vais continuer à travailler dur pour mon club. Je suis dans une situation unique. Peu de joueurs peuvent représenter quatre pays. Et pas n’importe quels pays non plus. Ma mère est née et a grandi en Bosnie, mon père est mi-danois, mi-allemand et j'ai vécu en Angleterre. C’est une situation unique", a-t-il reconnu vendredi soir, en zone mixte. La balle est dans son camp.

Rodolphe Ryo avec MT et VJ