Monaco: les doutes de Claude Puel sur le titre de champion de l'OM en 1992

"Ce n’est pas un livre pour régler des comptes", prévient Claude Puel. Invité jeudi dans l’After pour parler de "Libre", sa biographie (Editions Solar), l’entraîneur actuellement sans club revient pourtant sur une période trouble du football français, au début des années 90. L’ancien infatigable milieu de terrain défensif de l'AS Monaco qui a fait toute sa carrière sur Rocher n’a pas oublié la saison 1991-1992.
A cette époque, l’ASM est le rival n°1 de l’OM de Bernard Tapie. Lors de l’été 1992, Arsène Wenger, alors coach de Monaco, procède à de nombreux changements de joueurs au mercato. "J'apprenais alors que certains de mes coéquipiers n'avaient pas joué franc jeu, qu'ils avaient été incités à lever le pied durant certains matchs", écrit Claude Puel dans son livre.
"Ça m’a fait très mal"
Ces suspicions de corruption ont toujours plané au-dessus des dirigeants marseillais. Ces derniers tomberont après l’affaire OM-VA qui éclatera un an plus tard. "J’en assez dit dans le livre, pour moi c’est du passé, a réagi Claude Puel sur RMC. C’est quelque chose qui m’a touché, notamment par rapport à certains de mes coéquipiers. Je ne pouvais pas l’imaginer. Quand je défends mes couleurs, mes coéquipiers, en termes imagés, on part à la guerre. On remplit toutes les fonctions. Ça m’a fait très mal. Je l’ai déjà dit, je ne vais pas rentrer dans les détails." L’ex-Monégasque qui a terminé dauphin de l’OM en 1991 et 1992 estime-il avoir été privé de titre de champion ces années-la ? "On peut l’envisager vu comment se sont passés certains matchs", conclut l’intéressé.