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Monaco-Nantes : les notes

Eric Abidal et Alejandro Bedoya

Eric Abidal et Alejandro Bedoya - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

L’ASM a assuré tardivement sa victoire tardive face à Nantes (3-1), dimanche. Un succès marqué par le doublé de James Rodriguez, qui masque les difficultés éprouvées par la charnière Abidal-Carvalho face aux attaquants nantais.

Monaco

Subasic : 6,5

Fabinho : 5

Carvalho : 4,5

Abidal (cap.) : 4

Raggi : 5,5

Moutinho : 5

Obbadi : 5

Toulalan : 5,5

J. Rodriguez : 7

Berbatov : 5,5

Germain : 5,5

Jusqu’au but du break signé Raggi (72e) d’une jolie tête décroisée, l’ASM s’avançait vers un succès en trompe l’œil. L’arrière-garde monégasque, et plus particulièrement la charnière Carvalho-Abidal, a en effet terriblement souffert face à la vivacité nantaise. Subasic, malgré un but encaissé sur une superbe tête de Bedoya, s’est montré plusieurs fois décisif (39e, 70e) a su s’imposer dans les airs sur les nombreux corners nantais. Le trio Obbadi, Moutinho, Toulalan s’étant montré assez neutre, la lumière est venue une nouvelle fois du surdoué James Rodriguez. Auteur d’un doublé (18e, 76e sp), dont un superbe plat du pied pour l’ouverture du score, le Colombien affiche désormais un total de 9 buts en Ligue 1. Et c’est lui qui a déposé son corner sur la tête de Raggi pour le but du 2-0. Devant, Berbatov s’est bien battu, n’hésitant pas à aller au contact, sans parvenir à trouver la faille. Toujours intéressant pas sa vitesse et sa finesse technique, Valère Germain a créé des différences, dont certaines auraient mérité un meilleur sort, comme ce centre en retrait mal négocié par James.

Nantes

Dupé : 4,5

Vizcarrondo : 4

Veigneau (cap.) : 5

Cissokho : 4,5

Djidji : 5

B. Touré : 6

Nicolita : 5,5

Deaux : 5,5

Bedoya : 6

Gakpe : 5,5

Shechter : 5,5

Mal payés les Canaris, venus à Louis-II avec des intentions, mais trop maladroits pour repartir avec un résultat positif. L’attaquant Shechter symbolise le manque de réussite nantais. Soutenu par un trio Gakpe, Bedoya, Nicolita, très en verve, la vivacité et les appels de l’attaquant israélien ont parfois mis au supplice la charnière Abidal-Carvalho. Mais sa maladresse à la finition a durablement pénalisé son équipe qui méritait mieux. Efficaces dans leur rôle de rampe de lancement au milieu de terrain, Deaux et Touré n’ont cependant pas su museler l’impact de James Rodriguez. Derrière, le quatuor défensif, s’il n’a pas concédé énormément d’occasions, a parfois affiché une naïveté qui justifie en partie l’actuelle 15e place du club.

La rédaction