Montpellier: Der Zakarian estime que Pedro Mendes est allé "trop loin" en allumant le staff médical

Il y a quasiment deux ans jour pour jour, le 16 avril 2021, Pedro Mendes était victime d'une rupture des ligaments croisés du genou gauche après un contact avec Jonathan Bamba. Depuis, le Portugais peine à revenir à la compétition. Dans un entretien accordé au média portugais ZeroZero, le défenseur charge vivement le staff héraultais. "Ce staff médical travaille selon les livres. Si le livre dit que je dois reprendre la course après 12 semaines, alors je dois courir, peu importe si je ressens de la douleur", fustige le défenseur de 32 ans.
L'ancien joueur du Real Madrid poursuit : "Ils m'ont fait croire que ces douleurs étaient dans ma tête. J'ai commencé à créer des monstres, des incertitudes, des appréhensions. J'allais m'entraîner avec ces fantômes. [...] J'ai investi mon propre argent, je suis allé au Portugal, j'ai fait des tests et ils ont détecté une tendinopathie du tendon rotulien. J'avais un gros déficit musculaire, mais je ne pouvais pas faire de renforts car j'avais mal."
Pedro Mendes a consulté le staff médical du PSG
Pedro Mendes continue son récit lié à ces deux années de galère : "Je suis allé à Paris une journée. Le médecin [du PSG] m'a dit : 'Si tu étais un joueur du PSG, je t'arrêterais pendant 45 à 60 jours. Tu ne peux pas jouer avec un tendon comme ça.' [..] Je suis aussi allé à Clairefontaine. Ils y ont un centre de rééducation pour sportifs de haut niveau, où ils font leur kinésithérapie, ils peuvent même y dormir. J'ai payé de ma poche et j'y suis resté pour récupérer", témoigne l'ex-joueur de José Mourinho dans son discours accablant. "Si aujourd'hui je suis prêt à reprendre la compétition, c'est grâce à ces personnes que j'ai rencontrées au Portugal", conlut le Portugais, qui a effectué son retour sur les pelouses de Ligue 1 le 9 avril contre Toulouse (1-2).
Forcément interrogé sur cette sortie médiatique en conférence de presse en marge de la réception du Stade Rennais, Michel Der Zakarian, l'entraîneur du MHSC, a rapidement balayé : "Il dit ce qu'il a envie de dire. Mais il ne faut pas dire n'importe quoi non plus. Pour moi, il est allé trop loin."