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Montpellier en leader

Geoffrey Dernis

Geoffrey Dernis - -

Avec un troisième succès en autant de matchs, ce dimanche contre Rennes (4-0), les Montpelliérains s’installent en tête du classement de la Ligue 1. A l’inverse, le compteur de Rennais très émoussés à La Mosson reste bloqué à une seule victoire.

Six matchs, en un peu plus de trois semaines. Des milliers de kilomètres, de Bretagne en Géorgie, puis de Bretagne en Serbie. Seraient-ils cuits, les Rennais ? Bien grillés, en tout cas, ce dimanche à Montpellier. A La Mosson, par une température caniculaire (36° C), les joueurs de Frédéric Antonetti ont erré pendant tout le match, ne se procurant pas la moindre occasion sérieuse. Comme asséchés par un début de saison éprouvant à cause des tours préliminaires de la Ligue Europa.

Mais surtout bousculés par des Montpelliérains séduisants et leaders de Ligue 1 avec trois victoires en trois journées. Après avoir dominé Auxerre (3-1) et s’être imposé à Lille (0-1), Montpellier a confirmé son bel été contre le Stade Rennais. Younes Belhanda, en transformant un penalty provoqué par Garry Bocaly (31e), Geoffrey Dernis, d’une belle frappe aux abords de la surface (52e) et Souleymane Camara, très inspiré après son entrée en jeu (72e, 86e), ont puni une défense bretonne aux largesses coupables.

Girard : « C'est ça, le foot que j'aime »

« Le match parfait n'existe pas, mais on a pris beaucoup de plaisir cet après-midi, savoure René Girard. C'est ça, le foot que j'aime. J'appréhendais beaucoup la chaleur, mais les garçons m'ont bluffé. » Le coup de bluff durera-t-il ? Avec un bon Vitorino Hilton en défense centrale, seule nouveauté dans le onze-type avec l’ex-Lensois Henri Bedimo, les Héraultais semblent avoir gagné en expérience et en sérénité. « Mais ce n’est que la troisième journée, alors ne commencez pas à vous enflammer, implore l’entraîneur montpelliérain. On a neuf points, c'est ça de moins à prendre pour le maintien. » La saison dernière, à la fin du mois d’août, Montpellier était sur le podium. Et avait terminé à une pénible 14e place au printemps. Alors le soleil a beau taper fort, il ne fait pas encore tourner les têtes au bord de la Méditerranée.