Montpellier: Le gros coup de gueule de Lecomte contre les reports de matchs

Benjamin Lecomte, gardien de Montpellier, s’est agacé des nombreux reports de matchs subis par Montpellier en Ligue 1, cette saison.

Benjamin Lecomte a exprimé sa colère en conférence de presse, ce vendredi, après le nouveau report de match de Montpellier contre Lyon, décalé de samedi (17h) à dimanche (14h30), pour le compte de la 29e journée de Ligue 1. "A un moment donné, ça devient frustrant d’être le weekend en famille, de voir toutes les équipes de Ligue 1 qui jouent et toi bizarrement tu joues le mardi", a regretté le gardien.

"On est la seule équipe de L1 dont les matchs changent tout le temps"

Pour lui, Montpellier subit plus de reports que les autres. "On a l’impression qu’on n’a pas le même calendrier, a-t-il poursuivi. On ne sait jamais quand est-ce qu’on va jouer. Je pense qu’on est la seule équipe de Ligue 1 dont les matchs changent tout le temps. Ça fait partie de notre métier, on s’adapte, on fait au mieux. Mais c’est vrai que tout ça, ça use aussi psychologiquement. Au final on n’a jamais des semaines types donc ça aussi ça commence un petit peu à être casse-pied pour rester très poli."

Nicollin avait déjà regretté ces reports

Il y a deux semaines, Laurent Nicollin, président du club, avait déjà poussé un coup de gueule contre le report de Bordeaux-Montpellier à cause de la visite du président Macron en Gironde et du carnaval organisé en même temps. "En France, on est incapable d'organiser deux événements en même temps, que voulez-vous que je vous dise..., avait-il déclaré à L’Equipe. Ça devient ubuesque."

Le président du MHSC avait même associé ces ajournements aux mauvais résultats de Montpellier (3 victoires depuis décembre). Comme son président, Benjamin Lecomte considère que les manifestations ne sont pas une excuse pour annuler les rencontres. "Il y a ce qui se passe avec les gilets jaunes qui ne nous regarde pas mais qui a un impact sur notre calendrier. Après, je pense qu’on est capable en France, d’organiser des matchs de foot où c’est quand même assez bon enfant dans les tribunes."

Déborah Adoh avec Julien Landry