Montpellier n’a pas l’intention de caler

Deuxième à 3 points du PSG, le club héraultais n’entend pas ralentir sa cadence. Un contrat qui passe impérativement par un succès contre Brest, que Montpellier n’a pas battu lors de leurs trois derniers matches.

Grammont, jeudi dernier. Bonnets et gants sont de sortie. C’est qu’il fait froid sur la région ! Suffisamment pour obliger le groupe montpelliérain à délaisser son habituelle pelouse d’entraînement, gelée, pour le terrain synthétique. Pas de bâche chauffante en revanche à l’horizon, contrairement à celle qui enveloppe le pré de la Mosson et qui devrait permettre, ce samedi (19h), la bonne tenue du match contre Brest. Malgré les - 10 degrés annoncés au coup d’envoi. « Le froid, c’est toujours un souci, lâche René Girard. Mais bon, cette semaine, on a pu travailler correctement. La chance qu’on a, c’est d’être prêt physiquement. » Mentalement aussi.

Deuxième de Ligue 1 à 3 unités du PSG, Montpellier regarde l’avenir avec envie. Les 43 points déjà dans sa besace sont pratiquement signes de maintien. Et donc, d’ambitions plus affirmées. « Ça fait trois saisons qu’on ne se retrouve pas trop mal au classement, rappelle Girard. Je trouve que le groupe grandit, que les garçons sont bien dans leur peau. Il y a beaucoup d’humilité mais à un moment donné, il faut avoir confiance en soi. On va lâcher les chevaux. On ne va pas se poser de questions. »

« Lâcher les chevaux »

Le message est clair et donne encore plus de piment au déplacement à venir dans trois semaines sur la pelouse du Parc des Princes. « Même si la vie ne s’arrêtera pas à Paris », « que les Montpelliérains auront le temps de faire Paris by night »… et que pour l’instant, dixit Girard, « on ne parle pas de Paris. » Mais plutôt de Brest, l’invité ce samedi de la Mosson. « C’est une équipe qui a la grinta, qui ne lâche pas le morceau, avance Girard. On s’attend à un match compliqué. »

Le guide héraultais n’a pas la mémoire courte. Il n’a pas oublié les trois dernières confrontations avec les Bretons, toutes soldées par un nul, notamment celui du match aller où les siens menaient 2-0 avant de devoir partager les points (2-2). Alors il compte sur ses troupes, privées de leur capitaine Yanga Mbiwa, toujours blessé à la cheville, d’Utaka (cuisse), mais qui enregistrent le retour de CAN de leurs internationaux africains (El Kaoutari, Belhanda et Camara) pour entretenir l’élan de janvier (quatre victoires toutes compétitions confondues). « Ce n’est pas parce que ce sont Brest et Ajaccio qu’on va avoir les six points, prévient à son tour Karim Ait-Fana. En plus, on connait les difficultés à recevoir deux fois de suite. » Un Montpelliérain averti en vaut deux.

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