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Morel : « Que je fasse un bon ou un mauvais match, je suis décrié »

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Sifflé par le public du Stade-Vélodrome lors de son remplacement par Benjamin Mendy, samedi face à Lorient (1-0), l’arrière gauche marseillais Jérémy Morel se dit blindé.

Jérémy Morel, vous avez encore été la cible du public du Vélodrome. Quelle est votre réaction ?

Aujourd’hui, plus rien ne m’atteint. Si je suis sur le terrain et qu’on me demande de jouer, je ferai le nécessaire pour le club. Si ça déplait à quelques-uns, ça va leur déplaire encore quelque temps car j’ai signé jusqu’en 2015. Il va falloir avec… Le plus important, c’est qu’au sein du groupe, tout le monde a montré de la compassion. Le président (Vincent Labrune) le premier. C’est toujours sympa d’avoir des petites marques d’affection. C’est bien de le dire, mais aussi de le dire publiquement.

Vous avez beaucoup de détachement. Est-ce votre force ?

Il le faut. Si tu ne prends pas un peu de recul dans le foot en général, tu te pénalises tout seul. C’est encore plus le cas ici à Marseille. Tout est accentué par les médias. Il y a aussi la pression des résultats car on est à l’OM. Moi je fais mon boulot sur le terrain. J’essaie d’être le plus professionnel possible à l’entraînement et dans ma vie de tous les jours. Si ça déplaît à quelqu’un… Si tout le monde compte sur moi, je répondrai présent. Tout le monde ne m’a pas sifflé ce soir. Il y a eu quelques applaudissements au début. Après, c’est un effet boule de neige.

Vous n'avez pas fait un mauvais un match...

Oui, c’est bizarre. Le foot va tellement vite dans un sens comme dans l’autre. Moi, que je fasse un bon ou un mauvais match, je suis décrié dans tous les sens. J’essaie de prendre du recul par rapport à ça.

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Propos recueillis par Florent Germain