Nantes saisit la Fifa pour le paiement du transfert de Sala

Alors que le délai pour le premier versement du transfert d’Emiliano Sala arrive à échéance, le FC Nantes a décidé de passer à la vitesse supérieure. Selon l'AFP, qui confirme une information de L’Equipe, le club de Ligue 1 a saisi la Fifa mardi pour réclamer l’argent à Cardiff City, club où venait d’être transféré l’attaquant argentin avant le crash de son avion dans La Manche, le 21 janvier dernier.
Le premier paiement était initialement prévu au plus tard le 26 janvier. Le 5 février, le club avait demandé par écrit ce premier paiement et donné dix jours aux Gallois pour s’acquitter des six premiers millions sur les 17 convenus lors de la signature de la transaction. Un délai de nouveau repoussé à ce mercredi 27 janvier, selon la BBC. Devant la constatation de cet arriéré de paiement, le FCN a donc décidé de déposer le recours devant la plus haute instance du football mondial.
Le président évoque des anomalies
Poussé par les dirigeants nantais, Mehmet Dalman, président du club, s’était donné le temps de lé réflexion, notamment en attendant l’avancée de l’enquête. "Ils (les Nantais) ont demandé l’argent qui selon eux leur est dû, et entamé la procédure pour cela, explique le dirigeant, selon des propos rapportés par la BBC. Si nous sommes contractuellement obligés de payer, bien sûr que nous le ferons. Nous sommes un club honorable. Mais si nous ne le sommes pas – il y a des anomalies qui vont dans ce sens – alors en tant que président, et gardien des intérêts du club, je défendrai ma position. C’est ce que nous étudions."
Cardiff "préoccupé"
Cardiff a réagi mardi au dernier rapport de l'AAIB concernant l'enquête, publiée lundi soir. "Nous sommes très préoccupés par le fait que des questions subsistent quant à la validité de la licence du pilote et de sa qualification pour entreprendre un tel voyage, a expliqué le club dans un communiqué. Nous sommes également inquiets de découvrir que le voyage impliquait un avion qui n'était pas conforme aux exigences de la CAA (Autorité britannique d'aviation civile) ou de la FAA (Agence américaine de l'aviation civile) en matière d'activité commerciale et qui, par conséquent, pouvait avoir été utilisé illégalement."