Nenê : « Les Bleus ? Ça peut arriver... »

Nenê - -
Nenê, avec les nombreuses recrues en début de saison, on annonçait une crise des ego au PSG. Qu’en est-il vraiment ?
L’ambiance est très bonne. Par rapport à la presse, c’est normal qu’il y ait plus de pression. Mais trop de choses qui ne sont pas vraies ont été dites. A Paris, c’est normal qu’il y ait quelques tensions, comme il y en a dans toutes les familles. Partout, c’est pareil. En plus à Paris, il y a des joueurs de caractère. Mais c’est bien, même si on manque encore d’automatismes.
Par rapport à la saison dernière, il y a du changement au niveau du potentiel offensif, c’est presque le jour et la nuit…
Non, ce n’est pas le jour et la nuit (sourires). Maintenant, tous les joueurs offensifs qui sont à Paris sont très forts. Avec nous, le danger peut venir de partout. En plus, on a des caractéristiques différentes dans l’équipe. Donc c’est très difficile pour les adversaires.
Comment vivez-vous cette nouvelle situation alors que la saison dernière, vous étiez la seule star du collectif parisien ?
Moi c’est simple, j’adore la pression. Mais je vais répondre sur le terrain. C’est pour ça que je n’ai jamais parlé. Je fais juste mon travail. Je suis très tranquille par rapport à tout ça.
« Beckham ? Ce serait bien d'avoir un coéquipier comme lui »
En ce moment, on parle beaucoup de l’arrivée de Beckham au PSG…
Nous, on ne sait rien de tout ça (rires). Beckham, c’est un homme très fort au niveau mondial. Ce serait bien d’avoir un coéquipier comme lui. Mais en football, on ne sait jamais. Il ne faut donc pas trop parler.
Pensez-vous que le PSG puisse être sacré champion de France ?
Sur le papier, on a la meilleure équipe du championnat. Mais c’est sur le terrain qu’on doit faire le travail. L’objectif du club, c’est la Ligue des champions. Je veux être champion. C’est une possibilité, mais on n’en parle pas comme un objectif réel. Mais ça peut passer…
Vous avez commencé par le futsal. Que vous a apporté ce football différent ?
Ça m’aide ! Avec ça, dans les petits espaces, tu peux toujours t’en sortir. J’ai commencé à 6 ans et jusqu’à 17 ans, je n’ai fait que du foot en salle. A mon avis, j’en ai fait trop longtemps. J’ai vite compris que je ne pourrais pas en faire mon métier. Mon agent me l’a dit au bon moment.
En parlant du Brésil, avez-vous toujours l’intention d’évoluer pour la Seleçao ?
Je ne sais pas. Je vais donner pour tout le Brésil pour essayer de jouer la Coupe du monde 2014 qui se disputera dans mon pays.
Dans le cas où vous ne seriez pas retenu, pourriez-vous vous tourner vers l’équipe de France ?
Au bout d’un moment, si je vois que je ne peux pas y arriver avec le Brésil… Une Coupe du monde, c’est quand même beau. Donc si c’est pour disputer un Mondial, oui, je penserai à l’équipe de France. A mon avis, il n’y aura pas de problème. C’est une chose importante et ça peut arriver. J’ai la double nationalité (brésilienne, espagnole, NDLR). Et j’espère avoir bientôt la triple ».