
Nice-Rennes : l’interminable échange

Frédéric Antonetti - -
Service Frédéric Antonetti, première balle. « Les tricheurs ont gagné ». Retour croisé d’Eric Bauthéac. « A chaque fois que son équipe perd, ce n’est jamais de la faute de son équipe, toujours celle de l'arbitre ou de l'adversaire ». Depuis mardi soir et la victoire de l’OGC Nice face à Rennes (1-0), le match ne s’est toujours pas arrêté et les revers fusent. A l’attaque de l’entraîneur rennais -un ancien de la maison-, les Azuréens ont répondu par un communiqué officiel dénonçant « des propos diffamatoires ». Puis dans Luis Attaque, sur RMC, Eric Bauthéac s’est défendu d’avoir plongé sur le penalty accordé aux Niçois et transformé par Dario Cvitanich.
« Frédéric Antonetti est fidèle à sa réputation, a lancé le milieu de terrain de l’OGCN mercredi. Je ne vais pas vous apprendre qui il est. Quand je prends mon impulsion pour sauter, il (Yassine Jebbour, ndlr) me met la main dans le dos. Ça me déséquilibre complètement. Peut-être qu’au ralenti, c’est impressionnant mais à vitesse réelle, je peux vous dire que j’ai vraiment été déséquilibré. » Son « saut de l’ange » ne serait donc pas intentionnel, simplement légèrement exagéré… « Si je n'ouvre pas les bras, personne ne parle ! » avait quand même reconnu Eric Bauthéac sur son compte Twitter, avant de considérer que le carton rouge pris par Yassine Jebbour était « très sévère ».
Antonetti : « L'arbitre s'est fait abuser »
Au surlendemain des faits et du plongeon incriminé, Frédéric Antonetti aurait pu être passé à autre chose et avoir refermé ce deuxième chapitre polémique de sa saison, un mois après s’en être pris au PSG. Ce n’est pas le cas. « Concernant le match de Nice, je persiste et je signe, a certifié l’entraîneur rennais ce jeudi. Je n'enlève aucun mot. J'ai analysé le match. Il y a eu des simulations. L'arbitre s'est fait abuser. Les dirigeants de Nice ont voulu déplacer le débat sur moi avec des attaques plutôt basses je n'y répondrai pas. Je ne veux pas me mettre à ce niveau-là. Les faits sont cruels. On peut déplacer le débat mais ils sont incontestables et incontestés par les observateurs du football. À la place des Niçois, j'aurais fait profil bas. Car ils ont les trois points et c'est nous qui sommes lésés dans l'affaire. » Balles neuves…