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Obraniak : « Accrocher le tiercé, voire la 1ère place »

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Le LOSC se mesurera dimanche aux vice-champions de France bordelais. Une étape obligatoire pour espérer terminer sur le podium de la Ligue 1, selon le milieu offensif Ludovic Obraniak.

Ludovic Obraniak, le LOSC est sur un petit nuage actuellement. A quelques jours du choc face à Bordeaux, est-ce que vous avez le sentiment que votre club est pris au sérieux par la concurrence ?
Je pense qu’on nous prend déjà au sérieux. On fait partie d’une flopée d’équipes où tout le monde est capable d’accrocher le tiercé, voire la première place. Maintenant, si on veut vraiment passer le cap et rentrer dans les trois premiers, on se doit de battre ce genre d’équipe. On a déjà battu Rennes. Ce serait vraiment bien de battre une équipe comme Bordeaux.

Lille a un potentiel qui semble sans limites…
Cette année, tout est ouvert et on a un potentiel à faire valoir. Si chaque jour, on met ça au quotidien, que l’on travaille et que l’on décide de tous tirer dans le même sens, je ne vois pas ce qui pourrait nous arrêter si on décide de faire quelque chose. Notre pire ennemi, c’est nous-mêmes. On sait qu’on a une équipe avec de la qualité, une équipe soudée. Il n’y a pas de barrières à se fixer. On est capable de faire mieux que ce que l’on fait actuellement.

« Avec Bastos, on se tire la bourre »

Sur le terrain, la mécanique lilloise a l’air d’être bien huilée…
C’est vrai que tout doucement, il y a une équipe-type qui commence à se dégager. Il y a des automatismes qui se créent. Et puis surtout, il y a des affinités. Pour se sentir bien sur le terrain avec ses co-équipiers, il faut faire des trucs en dehors, il n’y a pas de secret. Il faut aimer vivre avec les autres. En surface, c’est ce qu’on voit et c’est vraiment agréable d’être dans ce groupe-là.

Que vous inspire votre réussite et celle de votre pendant côté gauche, Michel Bastos ?
Les projecteurs sont forcément braqués sur ceux qui sont à la finition ou qui ont des statistiques intéressantes. Michel, c’est quelqu’un qui sent le football. Je m’entends très bien avec lui et puis quelque part, on se tire un peu la bourre. On sait que nos performances individuelles peuvent servir au collectif. C’est dans cet esprit-là qu’on est.

La rédaction avec Jean Bommel