OL: les Bad Gones "dénoncent vigoureusement" le huis clos partiel

Fumigènes au Parc OL - AFP
Après les nombreux fumigènes craqués à la fin de la réception de l'OM le 17 décembre dernier, le Groupama Stadium a été sanctionné d'un huis clos partiel pour un match et un autre avec sursis jeudi. Une décision de la commission de discipline de la LFP "dénoncée vigoureusement" samedi par les Bad Gones, le groupe de supporters lyonnais qui fêtait son 30e anniversaire lors du match OL-OM incriminé. Les Bad Gones se plaignent de l'hypocrisie du football français alors que "les différentes animations réalisées par les supporters sont régulièrement utilisées comme support de communication par les clyubs, diffuseurs, annonceurs, la ligue et les médias".
Une décision "contre toute logique"
"L'utilisation de ces engins pyrotechniques n'a en aucun cas perturbé la rencontre, et aucun incident, de quelque nature que ce soit, n'a été à déplorer", précise le communiqué des Bad Gones, qui parle également de la communion réalisée avec l'ensemble du club: joueurs, staff et président. "Nous sommes dans un stade privé, j'étais chez moi. J'avais prévenu la Ligue de ce qui pourrait se passer", s'était d'ailleurs justifié Jean-Michel Aulas, qui avait lui-même craqué des fumigènes. Mais les membres de la commission de discipline n'avaient pas été convaincus.
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"Malgré la plus-value objective apportée par nos animations à ce choc de Ligue 1, la commission de discipline de la LFP a décidé, contre toute logique, d'une sanction très lourde à nos yeux", peut-on encore lire sur le communiqué des Bad Gones.
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