OL: les premières réserves contre le prêt gratuit de Thiago Almada rejetées

Alors que le prêt gratuit de Thiago Almada de Botafogo à Lyon a été l’objet de plusieurs réserves déposées par les adversaires de l’OL ces dernières semaines, plusieurs d'entre elles ont été rejetées par la Commission juridique de la LFP.

Premières victoires pour l'OL. Le prêt gratuit de Thiago Almada, arrivé cet hiver en provenance de Botafogo à Lyon - deux clubs dont John Textor est le propriétaire - a été l’objet de plusieurs réserves déposées par les adversaires de l’OL ces dernières semaines. Les réserves de Toulouse et Reims ont été rejetées par la Commission juridique de la LFP les 21 janvier et 18 février. Les deux clubs ont fait appel de ces décisions devant la Commission paritaire d’appel, qui se réunira le 20 mars. La réserve déposée par Brest dimanche dernier sera examinée dans les prochains jours.

Reims dans le viseur de l'OL

SI les réserves se multiplient, le club rhodanien reste confiant et droit dans ses bottes. Même si la situation commence à exaspérer les dirigeants. Après la victoire contre Brest dimanche, le DG Laurent Prud'homme a mis les choses au clair à propos de la situation du milieu brésilien, qui est parfaitement légale. Ce dernier a dénoncé un "problème" dont la racine remonte... au Stade de Reims. "Juste avant le début de la rencontre, Grégory Lorenzi, le directeur sportif, est venu, très gêné. Il m'a dit 'je suis sincèrement désolé, on n'a pas d'autres choix. On a reçu un coup de fil de Reims qui nous a expliqué comment déposer une réserve'. On se rend compte qu'il y a un tuto pour déposer une réserve contre Thiago Almada. Le texte est toujours le même. Je trouve ça un peu triste", avait pesté le dirigeant au micro de DAZN.

Aucune des réserves posées ne devraient d'ailleurs aboutir, puisque l'OL est parfaitement en règle concernant le transfert du joueur de 23 ans. Si la DNCG a interdit Lyon de recrutement, le club est autorisé à faire des prêts gratuits à condition de remplacer un joueur parti (Gift Orban en l'occurrence). "C'est de l'acharnement, ce n'est plus de la solidarité", avait dénoncé Laurent Prud'homme, qui demandait à Vincent Labrune de siffler "la fin de la récréation" pour que tout le monde "rentre dans le rang."

AS avec Jérôme Sillon