Cas Thiago Almada à l'OL: "C'est de l'acharnement", le coup de gueule de Laurent Prud'homme, qui vise le président de Reims

Les semaines se suivent et les réserves posées contre Thiago Almada se succèdent. Après Toulouse, Reims et Paris, Brest a également déposé une réserve sur le prêt de la recrue brésilienne, arrivée cet hiver à l'OL. Titulaire pour la première fois ce dimanche lors de la victoire lyonnaise contre les Bretons à l'issue d'une rencontre sous haute tension, le milieu de 23 ans n'est pas apparu gêné par les réserves émises par certains adversaires de Lyon ces dernières semaines. Sauf que cette répétition commence à exaspérer les dirigeants lyonnais.
"Au début ça nous amusait. On a eu la surprise aujourd'hui que Brest pose également une réserve. On a eu Toulouse, Reims, Marseille a écrit une lettre, Paris et Brest", a regretté Laurent Prud'homme au micro de DAZN.
Le directeur général de l'OL a dénoncé un "problème" dont la racine remonte... au Stade de Reims. "Juste avant le début de la rencontre, Grégory Lorenzi, le directeur sportif, est venu, très gêné. Il m'a dit 'je suis sincèrement désolé, on n'a pas d'autres choix. On a reçu un coup de fil de Reims qui nous a expliqué comment déposer une réserve'. On se rend compte qu'il y a un tuto pour déposer une réserve contre Thiago Almada. Le texte est toujours le même. Je trouve ça un peu triste."
"Certains présidents se considèrent au-dessus de la DNCG"
Si le dépôt de réserves se multiplient, aucune ne va aboutir, puisque le club est parfaitement en règle concernant le transfert de Thiago Almada. "La DNCG a interdit l'OL de recrutement mais a autorisé que l'OL puisse faire des prêts gratuits à condition de remplacer un joueur parti", rappelle Laurent Prud'homme.
"Gift Orban est parti, Thiago est arrivé avec un salaire inférieur à celui de Gift. Avant de le faire, j'ai appelé le président de la DNCG, la LFP... On devrait avoir une solidarité entre présidents. C'est de l'acharnement, ce n'est plus de la solidarité. Que ce soit le club de Reims qui appelle les autres clubs pour dire 'voilà ce qu'il faut faire', je trouve ça dommage. Lorsque le président du club de Reims (Jean-Pierre Caillot) est censé être le président du collège de Ligue 1, ça me rend triste. La LFP a d'autres choses à faire, on a plein d'autres problèmes en ce moment. Certains présidents se considèrent au-dessus de la DNCG, de la LFP. Essayons de retrouver du calme", a lancé le directeur général rhodanien, qui demande à Vincent Labrune de siffler "la fin de la récréation" pour que tout le monde "rentre dans le rang."