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OL: les supporters des Six Neuf Pirates dénoncent une attaque au couteau au stade par d'autres fans lyonnais

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Après les violences à la fin du match entre l’OL et Nantes dimanche après-midi au Groupama Stadium (2-0), le groupe de supporteurs des Six Neuf Pirates a donné sa version des faits sur le déroulé des événements et a rappelé être "apolitiques, cosmopolites et ouverts à toutes et tous".

Que s’est-il vraiment passé ce dimanche aux abords du Groupama Stadium? Alors que l’OL enchaînait une quatrième victoire de rang toutes compétitions confondues face à Nantes (2-0), des violences ont eu lieu en dehors de l’enceinte de Décines entre deux groupes de supporteurs, les Bad Gones et les Six Neuf Pirates. Comme indiqué par BFM Lyon, certains membres du Virage Nord auraient attendu en bas de la tribune où résident les Six Neuf Pirates.

Ces violences interviennent sur le fond d'un antagonisme naissant entre le nouveau groupe de supporteurs (Six Neuf Pirates) et les historiques (Bad Gones), en raison de positions politiques divergentes et d’accusations de racisme ces derniers mois. Un individu a été interpellé au stade pour port d’arme prohibée en marge de ces faits.

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"De nombreuses informations circulent, parfois fausses"

Au lendemain de cet après-match tendu, les Six Neuf Pirates ont publié un communiqué dans lequel ils déplorent des "menaces depuis la création du groupe" et rappellent être "apolitiques", "cosmopolites", "non violents" et "ouverts et toutes et tous". "De nombreuses informations circulent, parfois fausses (...) Nous avions même évoqué l’idée d’organiser une table ronde afin de rencontrer et apaiser les tensions avec les deux autres groupes historiques (Bad Gones et Lyon 1950), proposition rejetée par leurs dirigeants."

Le groupe de supporteurs fait état d'un premier guet-apens contre l'Olympiacos et donne sa version des nouveaux événements ayant éclaté dimanche. "Hier à nouveau, au moins 150 supporters attendaient en bas des marches, porte X, clairement la dans le but d'attaquer le groupe", explique le communiqué. "Parmi les nombreuses personnes présentes dans les escaliers, le groupe mais aussi des familles qui n'avaient rien à voir avec nous, des femmes, des enfants..."

"Nous pensions, à tort, que tout était prévu pour que nous puissions être en sécurité, surtout après les événements du 26/09, mais de graves dysfonctionnements semblent avoir eu lieu, la sécurité ayant prévenu le club de la présence du groupe attaquant présent sur le parvis. Cette attaque a entraîné des blessés dont deux personnes du groupe, touchées par des coups de couteau à la cuisse, tout cela aurait pu être encore plus grave", indiquent les Six Neuf Pirates, photos à l’appui.

Des "sanctions fermes et durablesé réclamées

Alors que l’OL, par la voix de son directeur général Laurent Prud’homme, et la préfecture du Rhône ont condamné les violences, l’affaire a pris une tournure politique. Les députés du Nouveau Front Populaire du Rhône ont dénoncé ce lundi 7 octobre dans un communiqué des "agressions nombreuses et répétées", appelant à des "sanctions fermes et durables". “Rappelons ce que le sport doit être. Universel, populaire et familial", a insisté la gauche dans un communiqué co-signé par les députés insoumis, Anaïs Belouassa-Cherifi, Idir Boumertit et Abdelkader Lahmar, la députée écologiste, Marie-Charlotte Garin et la députée socialiste Sandrine Runel.

AS