OL-Lorient: "On joue le maintien", reconnaît Grosso après une nouvelle déconvenue lyonnaise

Lucide. Interrogé sur le classement de l'Olympique lyonnais après le match nul 3-3 face à Lorient ce dimanche, Fabio Grosso, l'entraîneur lyonnais, a reconnu que son club, actuellement 17e de Ligue 1, jouait "le maintien". Le technicien italien demande cependant "du temps" afin d'afficher un meilleur visage.
"Pour le moment, on est là"
"Pour le moment on en est là, on ne joue pas la première place mais le maintien, reconnaît Fabio Grosso, après un match où Lyon menait 3-1 avant de se faire rattraper par les Merlus. Pour le moment le classement n'est pas clair. Il faut prendre des points pour en sortir. J’ai déjà dit qu’on ne sortira pas en deux semaines. Il faut du temps . Pour le moment on est là, il faut bien et mieux jouer. On passe à travers sur plusieurs choses. Nous avons fait de très bonnes choses avec un bon esprit, la volonté commune d'aller chercher la victoire et ensuite nous avons un peu baissé. Nous concédons un nul mais je pense que nous méritions mieux. Nous sommes déçus du résultat final. Je veux garder les choses positives de la rencontre. On va encore travailler et tenter de grandir du mieux possible."
"C'est un bilan qui fait peur"
"Je suis content de ceux qui ont commencé et de ceux qui sont entrés. Parfois, les petits détails font la différence et c'est là-dessus que nous avons baissé. Nous avons pris les deuxième et troisième buts. Je ne crois pas beaucoup à la chance. Il faut aller la chercher. Nous aurions pu aller la chercher mieux. Les points, cela va devenir très important pour nous sortir de cette situation", conclut-il.
De son côté, Maxence Caqueret préfère retenir le positif, malgré l'égalisation lorientaise à la 79e minute: "La solidarité, c’est quelque chose qui m’a marqué sur le terrain. J’ai vu des joueurs qui se parlaient, des joueurs qui avaient envie de récupérer la balle, envie de marquer. Ce sont des petites choses qui font penser que ça va aller. Dans une période très difficile comme celle-ci, il faut faire plus."
Lui n'a pas voulu évoquer la 17e place et la lutte pour le maintien mais est tout de même inquiet: "C’est un bilan qui fait peur. Ce ne sont pas des résultats qui correspondent à cette grande institution. Malheureusement on est là où on est et c’est à nous d’inverser la tendance pour remonter le niveau et gagner nos matchs."