OL-OM: Bosz, en "colère", ne digère toujours pas l’arrêt du match

Plusieurs mois se sont écoulés depuis l’incident ayant conduit à l’arrêt subit du match, mais il n’a toujours pas été digéré par certains acteurs de la rencontre. Les deux Olympiques se retrouveront ce mardi 1er février, avec le retour à Lyon du meneur de jeu Dimitri Payet, deux mois après avoir été touché par une bouteille en plastique jetée des tribunes, alors qu'il s'apprêtait à tirer un corner devant le virage occupé par des ultras lyonnais, où aucun filet de protection n'était installé. Dans une atmosphère apaisée ? Pas certain.
Le technicien néerlandais de l’OL, Peter Bosz dit ressentir encore "de la colère": "Ce n'était pas nécessaire d'arrêter le match, a-t-il estimé en conférence de presse lundi, à la veille de la rencontre. Il y avait 60.000 personnes dans le stade, une bonne atmosphère, un fou et tout le monde s'arrête... L'arbitre ne voulait pas arrêter, Marseille refusait de reprendre, donc oui il y a de la colère."
Le début d'une tempête pour l'OL
En réalité, Dimitri Payet a été visé par plusieurs projectiles et non un seul comme l’affirme Peter Bosz. En revanche, un seul projectile, et c’est heureux, a atteint sa cible. Le match, interrompu à 0-0 après seulement quatre minutes de jeu, n'avait jamais repris, au terme d'un imbroglio mêlant arbitre, clubs et représentants de l'Etat. L'OL a été sanctionné d'un retrait d'un point au classement.
Le feuilleton avait continué avec la suspension pour cinq matches ferme du président de l'OL Jean-Michel Aulas. En cause, des propos de l'intéressé consignés par l'arbitre dans son rapport. Le président de l'OL avait demandé en vain la reprise du match. "Je fais malheureusement partie du Comex (Comité exécutif de la Fédération, NDLR) et ça ne va pas en rester là", aurait lancé le président lyonnais à l'arbitre, selon le rapport de ce dernier. Aulas a évoqué des propos "sortis de leur contexte."
Dans la foulée, le gouvernement avait décidé de serrer la vis pour mettre fin à ces incidents en série qui ont pollué le début de saison. Las, trois semaines après l'arrêt définitif du match OL-OM, c'est la rencontre de 32e de finale de Coupe de France entre le Paris FC et l'OL au stade Charléty qui a été définitivement stoppée, suite à d'énièmes incidents en tribunes. Aucune chance que cela se reproduise mardi puisque le match se déroulera à huis clos.