OM : Après Amalfitano, Kadir en remet une couche

Kadir, plus vraiment fier d'être marseillais... - AFP
Foued, comment avez-vous vécu votre mise à l’écart du groupe pro ?
C’est une situation vraiment pas évidente. Ca a été vraiment compliqué parce que tout d’abord, on reçoit un mail pour nous informer qu’on reprend le 15 juillet avec la CFA, sans la moindre explication. On sait pas d’où ça vient et qui l’envoie. Tout le monde se renvoie la balle : « C’est pas moi, c’est l’autre ! ». A l’arrivée, on ne sait plus quoi penser. La seule chose à faire, c’est de se mettre au boulot.
Estimez-vous que le club n’a pas assumé ses responsabilités ?
Oui, c’est clair. Ca part d’un côté, ça revient de l’autre. On se renvoie la balle. A l’arrivée, ça ne sert plus à rien de demander des explications. On vient, on bosse. Point barre.
Avez-vous pu en discuter avec Vincent Labrune ou Marcelo Bielsa ?
Je n’ai vu ni l’un ni l’autre. Je n’ai eu aucune explication. Après, la seule chose qui m’embête, c’est que personne ne m’a pris face à face pour m’expliquer les choses, me dire que le coach ne comptait pas sur moi. Ca aurait été beaucoup plus simple à avaler.
Avez-vous quand même une idée du ou des responsables ?
Le responsable, je ne le connais pas. C’est ça le véritable problème. Personne ne m’a dit en face : « Oui, c’est moi qui t’ai envoyé en CFA ». Bielsa affirme que ce n’est pas lui… Quand on entend dire que le président donne les pleins pouvoirs au coach et que c’est le coach qui a décidé de nous envoyer en CFA, à qui la faute ?...
Dans ces conditions, on vous image content de partir au Bétis Séville…
Je suis en prêt avec option d’achet obligatoire en cas de montée (Séville évolue cette saison en D2, ndlr). Je suis vraiment très heureux, je voulais passer à autre chose. J’avais d’autres opportunités en France mais je voulais découvrir une autre mentalité, un autre football.