OM: Germain persiste, Balotelli est son sauveur

Valère Germain. - AFP
L’Olympique de Marseille a remis la marche en avant en enchaînant deux victoires de suite contre Bordeaux (1-0) et à Dijon (2-1). Ce n’est pas encore le cas de Valère Germain, bloqué à 3 buts et 1 passe décisive. L’attaquant n’a pas marqué le moindre but sur les 24 derniers matchs olympiens. En conférence de presse ce jeudi, à deux jours de la venue d’Amiens (17h) dans le cadre de la 25eme journée de Ligue 1, il a avoué être très loin des standards pour un attaquant de l’OM.
Germain pense devoir être plus perso
"En terme de stats, c’est sans doute la saison la plus compliquée de ma carrière, a-t-il déclaré. Je n’ai pas les stats que devrait avoir un joueur offensif". Après avoir fait ce constat courageux, Valère Germain a cherché à justifier ce médiocre rendement. "Il faudrait que je pense plus personnellement. Mon défaut depuis le début de ma carrière, c'est que je pense trop à l'équipe plutôt qu'à moi. Je pense plus à faire les efforts défensifs qu'à rester devant pour avoir une occasion et enfoncer. Il faudrait que je pense un peu plus comme un attaquant, c'est peut-être pour ça que je ne suis pas le grand attaquant."
Balotelli "a besoin de soutien" insiste Germain
Réfléchir plus personnellement est une piste que Valère Germain veut explorer pour retrouver de l’efficacité, mais pas la seule. Le joueur de 28 ans a de nouveau lancé un message à Rudi Garcia pour l’associer à Mario Balotelli. "C’est un joueur qui a besoin de soutien, j'aime bien avoir un attaquant à mes côtés, a-t-il analysé. Lui aussi comme à Nice où il a joué avec Alassane Pléa et ça marchait très bien. C'est un bon joueur, il peut nous apporter. Sur le papier, on a des qualités qui peuvent être complémentaires. Je pense que ça peut bien fonctionner."
"J'ai l'impression d'être un peu plus libéré"
En réussissant son entrée contre Dijon dans ce 4-4-2 à côté de Mario Balotelli, Valère Germain a peut-être commencé à convaincre Rudi Garcia. L'attaquant assure qu’il ne lâchera rien. "Je n'ai jamais pensé partir (…) Depuis qu'il est là, j'ai l'impression d'être un peu plus libéré et de refaire ce que je faisais les années passées. (…) Je ne les ai pas mal vécues parce que je connais le contexte marseillais, ça va mieux depuis qu'on a rencontré les supporters. On connaît tous le climat. On est dans le club le plus populaire de France. Si on ne veut pas de pression, il faut aller jouer dans des clubs avec moins de pression."