OM, les raisons d’une éclaircie

Après avoir remporté un match en dix journées de L1, les Marseillais viennent de signer trois victoires en une semaine toutes compétitions confondues. Les raisons de ce regain de forme sont multiples. Explications.

Une réorganisation tactique payante

Depuis trois rencontres, l’OM a abandonné son traditionnel 4-3-2-1 pour un 4-4-2. Bilan : trois victoires. Si ces succès ont été acquis face à de modestes adversaires (Ajaccio, Lens, Dijon), les Olympiens ont trop mal débuté la saison pour ne pas y avoir un lien de cause à effet. Samedi, en Bourgogne, malgré le retour des Dijonnais, Didier Deschamps n’a même pas modifié son schéma en cours de match. « On fait de bonnes choses avec ce système, explique-t-il. La présence de deux attaquants axiaux a permis de débloquer le match. » Reste à savoir si cette option perdurera face à des adversaires plus costauds.

Sans Lucho, c'est mieux

C’est le dégât collatéral majeur de la réorganisation opérée par Deschamps. Après un début saison insipide, l’Argentin (1 but en 10 titularisations en L1) prend désormais place sur le banc des remplaçants. Sans lui, l’OM gagne. Alors qu’il bénéficiait jusqu’à présent de la confiance (aveugle ?) de son entraîneur, Lucho retrouvera-t-il sa place mardi contre Arsenal ? Difficile à dire. Mais Deschamps, qui joue souvent la prudence en C1, aura noté que le jeu est beaucoup plus fluide sans son milieu de terrain.

Valbuena-Rémy, un duo décisif

Le premier, entré à l’heure de jeu à Dijon, a signé sa septième passe décisive de la saison, ce qui en fait le meilleur passeur du championnat. En ouvrant le score, le second a inscrit son cinquième but en L1 sur une passe de Kaboré. Une exception. Les quatre précédentes avaient été l’œuvre de Valbuena. Réguliers et efficaces, les deux olympiens passaient rarement à côté de leurs matchs quand leurs équipiers, eux, piétinaient.

Un mental moins friable

L’OM avait pris la mauvaise habitude de se faire rejoindre au tableau d’affichage après avoir ouvert la marque. A Dijon, alors que le scénario semblait se répéter, les hommes de Carteron revenant de 2-0 à 2-2, les partenaires de Steve Mandanda ont puisé dans leurs ressources mentales pour arracher la victoire. « L’état d’esprit a changé, note le capitaine de l’OM. En début de saison, on aurait sans doute pris un point voire perdu ce match. On a eu du caractère et l’envie d’aller chercher la victoire. » Un grand pas en avant.