OM-LOSC: la mauvaise soirée de McCourt

Franck McCourt a vécu une soirée agitée. En France pour participer au sommet économique "Choose France" organisé par Emmanuel Macron à Versailles, le propriétaire américain de l'OM avait aussi choisi d'assister au match contre Lille ce vendredi au Vélodrome. Il a observé des premières loges la 9e défaite des siens cette saison en Ligue 1, contre un prétendant au podium final (1-2).
Agacé par l'explosion de la bombe artisanale
Dès son arrivée au stade, il avait pourtant dû sentir l'hostilité. Accueilli par des banderoles peu amènes ("Tu t’es fait arnaquer, secoue tes dirigeants, vire Garcia"), l'Américain a senti la pression monter peu à peu, jusqu'à l'explosion de la bombe artisanale qui a renvoyé les joueurs aux vestiaires.
Un moment qui l'a passablement énervé, l'obligeant même à descendre dans le bureau des arbitres, afin, sûrement, de réclamer la poursuite de la partie. Aux antipodes de sa communication vertueuse en début de journée, dans les colonnes de la Provence, où il défendait la bonne évolution de son projet.
Le but trop tardif de Mario Balotelli dès sa première apparition ne changera pas son ressenti final. Surtout qu'il a aussi vu Florian Thauvin perdre ses nerfs à la 67e minute, après un mauvais geste sur Koné.
Un geste qui a aussi agacé son président, Jacques-Henri Eyraud, très prompt à lâcher un "C’est pas possible" au moment de l'expulsion. McCourt sait désormais à quoi s'en tenir: à l'OM, les temps difficiles n'épargnent personne.