OM-OL : Marseille calme le jeu

Vincent Labrune - -
Le Mistral n’accouchera finalement d’aucune polémique. A Marseille, en tout cas. Après le report d’OM-OL dimanche, en raison des conditions météorologiques et des travaux en cours au Vélodrome, la réaction de l’état-major phocéen était attendue. La veille, Rémi Garde, l’entraîneur de Lyon, avait laissé poindre son agacement en lâchant : « J’aurais aimé qu’on nous prévienne avant. » Une sortie qui ouvrait la porte à la controverse. Mais l’OM ne s’est pas engouffré dans la brèche. Au contraire.
A deux jours d’un déplacement électrique à Paris, en 8e de finale de la Coupe de la Ligue, les dirigeants marseillais ont joué les élèves modèles, malgré un calendrier saturé. « Une commission est chargée de ça, (ndlr : elle se réunira ce jeudi), je me plierai à sa décision, je n’ai pas le choix, glisse Elie Baup. Les règlements sont clairs, la première date qui se libère doit être utilisée. Si les deux équipes, Lyon et Marseille, sont éliminées mercredi, ce sera le jour de la Coupe de la Ligue (le 27 ou 28 novembre), sinon ce sera le 18 décembre. »
Labrune : « Il faut faire avec »
Une position partagée par Vincent Labrune, soucieux de ne pas envenimer la situation à l’heure où la date du report vire au casse-tête pour la LFP. « Le règlement est simple. Le match doit se jouer à la première date disponible, appuie le président de l’OM. Donc il y en a une le 28 novembre, dans l’hypothèse où Marseille et Lyon sont éliminés de la Coupe de la Ligue. Dans le cas inverse, ce sera le 18 décembre. Ce n’est pas une très bonne date, car elle vient dans une série de 5 matchs de championnat en 20 jours, mais c’est comme ça, il faut faire avec. »
Engagés sur quatre tableaux, Lyon et Marseille se seraient bien passés de ce report. Mais, pour Baup, l’enchaînement des matchs ne doit pas devenir une excuse. « Ce n’est pas un rythme effréné non plus, souffle le coach à la casquette. On est toujours en train de se plaindre, mais pour moi, il n’y a rien de mieux pour les joueurs. Jouer tous les quatre jours, c’est faisable. » Reste à savoir si les Lyonnais sont sur la même longueur d’ondes…