OM: on n’arrête plus le "Rolando bashing" !

Tout est bon pour se moquer de Rolando... - AFP
On promettait l’enfer à Rolando face aux attaquants du PSG, force est de constater qu’il s’est plutôt bien tiré d’affaire. Mais son honorable prestation d’hier soir au Parc des princes ternie par une main involontaire synonyme de pénalty parisien, a de nouveau donné du grain à moudre à ses (nombreux) détracteurs. Qui continuent à s’en donner à cœur.
Ce week-end, Jean-Michel Larqué, « capitaine » de la Dream Team RMC Sport, a été le premier à (r)allumer la mèche en lâchant : « Le frère de Dalida (en référence à Orlando, ndlr), il ne faut plus qu’il joue au football ! ». Peu après, Habib Beye en remettait une couche dans 20 Minutes en évoquant le « massacre » attendu face à Di Maria.
De Roche à Dugarry en passant par Menès et Casoni
Mais le cas Rolando n’a pas attendu PSG-OM pour faire l’objet d’un bashing ultra actif, comme en témoigne cette sortie d’Alain Roche il y a quelques semaines sur Canal + (« Quand tu joues à côté de Rolando, oula… ça fait peur… » ou encore celle de Pierre Menès, qui déclarait fin août : « On a vu des mecs que même leurs mères ne connaissaient pas il y a quinze jours comme Rolando ! ».
Dimanche soir, à l’issue d’un PSG-OM pourtant de relative bonne facture, Christophe Dugarry évoquait la suite de la saison du « phénomène » avec humour et dérision, quand d’autres consultants émettaient des réserves un poil plus convenues. Comme Bernard Casoni qui, pour L’Equipe, stigmatisait « le point faible de l’OM ».
"Je suis livreur de pizza…"
Ce lundi, point de salut ou de relâche pour le défenseur portugais, avec notamment le site parodique « Football France » qui publie une interview bidon intitulée : Rolando, l’incroyable imposteur : « En vrai, je suis livreur chez Pizza Hut ». Avec cette déclaration qui, avouons-le, fait bien marrer : « Je fais mes excuses au public marseillais : devant leur écran, les supporters ont dû se demander ce que je faisais, pourquoi je n’avais pas le niveau. Je tiens à expliquer que j’ai débuté le football il y a deux mois à peine : en réalité, je suis livreur de pizza… Mais attention : j’étais un très bon livreur de pizza ! »
Début septembre, Rolando confiait « aimer vivre sous pression ». En France, il va être servi.