OM - Rolando : "Les critiques ne me touchent pas"

Sa carrière
« C’est avec le FC Porto que j’ai gagné tous mes titres, que j’étais au meilleur de ma forme. J’ai joué avec Lucho Gonzalez, Lisandro Lopez… En 2011, on a gagné quatre titres dont la Ligue Europa avec Falcao, Otamendi, James Rodriguez, Hulk, Joao Moutinho… C’est l’une des meilleures équipes dans lesquelles j’ai évolué. Même si j’ai passé seulement six mois à Naples, j’ai fini 2e de Série A, ce qui est bien pour le club. Enfin, même si on n’a pas fait une grande saison sur le plan collectif, j’ai fait une très belle saison à l’Inter.»
Son niveau à l’OM
« Je ne suis pas dans ma meilleure forme. Je suis mieux que lorsque je suis arrivé parce que j’ai passé beaucoup de temps sans jouer. Je n’ai pas effectué la présaison donc c’est difficile. Aujourd’hui, je me sens bien mieux physiquement. Je connais mieux mes équipiers, mais aussi les arbitres, les adversaires, la Ligue 1. Je sais que je dois m’améliorer. Je ne sais pas quand je serai dans ma meilleure forme. »
Sa principale force
« Bien sûr que le physique est important pour être bien sur le terrain. Ma taille (1,89m) et ma puissance m’aident beaucoup. Mais ma force, c’est mon mental, l’intelligence tactique. Avec l’expérience, j’ai appris à mieux lire le jeu, à choisir le bon moment pour monter, tacler… »
Son atout dans le vestiaire
« Je parle le créole, le portugais, le français, l’anglais, l’espagnol et un peu l’italien. Ça m’aide beaucoup parce que je comprends tous les joueurs. Quelquefois, j’aide un peu en faisant le traducteur. Même pendant les matches. »
Les critiques
« J’ai énormément confiance en moi quand je me réveille tous les matins. Quand les choses ne vont pas bien, on est critiqué, je le sais. Quand il s’agit de mauvaises critiques, je les laisse passer. Si c’est une critique qui peut m’aider, j’essaie de m’en servir pour progresser. On progresse toujours, même à 30 ans. Mais je n’ai ni Twitter, ni Facebook, ni Instagram. Comme ça, ça me passe au-dessus. Quand je suis chez moi, j’essaie d’être avec ma famille. D’oublier un peu le foot même si je regarde parfois des matches. J’ai envie de vivre ma vie. Les critiques ne me touchent pas. »
Son style atypique
« On est des défenseurs, on est là pour empêcher le ballon d’entrer dans le but. Si je dois me sacrifier avec mon corps, cela ne me pose pas de problème. Et si je dois me jeter comme à Lille, je le referai de la même façon. J’essaye de tout donner. Je suis là pour défendre. »
La pression
« Je vis bien avec. Je suis né au Cap Vert. Pendant 6-7 ans, j’ai travaillé pour aider ma famille. J’ai la pression, mais pas celle de gagner, celle de travailler pour manger. Ça c’est la vraie pression. C’est pour ça que je donne tout et que je remercie le foot pour tout ce qu’il m’a donné. »
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