Pagis : « Je ne suis pas un buteur »

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Mickaël Pagis, cette semaine, vous nous avez dit que vous n’étiez pas un buteur… Vous le pensez toujours après votre triplé contre Lyon ?
Ce n’est pas ma fonction première dans une équipe. J’aime participer au jeu, faire des passes et aider l’équipe à construire. C’est sûr, qu’il m’arrive parfois de marquer, mais trois d’un coup c’est assez rare. Je savoure ce moment.
Aviez-vous un bon pressentiment en abordant cette rencontre ?
On avait envie de garder notre invincibilité à domicile, sachant que jeudi on a été sorti de la Coupe d’Europe, alors qu’on a fait un bon match. Ça a été assez dur à digérer. Le fait d’enchainer vite avec un match de championnat, qui plus est Lyon, c’était l’occasion de se relancer. On a été au-dessus de Lyon, il n’y a rien à dire.
A quand remonte votre dernier triplé ?
Avec Strasbourg, en 2004.
Avez-vous ressenti une vraie jubilation intérieure ?
Ouais mais bon, il ne faut pas non plus en faire tout un plat. C’est vrai qu’on parle un peu plus de moi ce soir, mais pour que je puisse marquer, il faut recevoir de bons ballons dans de bonnes conditions. Ça permet aussi de marquer les esprits.
Des trois buts quel est votre préféré ?
(Un temps) Ben, le 3e… Ce qui est étonnant, c’est que j’ai eu le temps de contrôler le ballon, et d’armer mon tir. C’est rare dans les 18m, de pouvoir ajuster. J’ai reçu le ballon, et j’ai fait ce que je ressentais sur le moment, avec de l’application technique.
Une fois dans les filets, qu’avez-vous ressenti ?
Des émotions assez fortes dont on a envie de profiter. C’est le ballon du K.O. où Lyon a baissé les armes.