RMC Sport

Palmieri : « On ne sait pas où on va »

Julian Palmieri

Julian Palmieri - -

Invité de l’Intégrale Foot dans le cadre du Tour des France des clubs, le défenseur Julian Palmieri a reconnu que Bastia partait un peu dans l’inconnu avec l’arrivée d’un nouvel entraîneur et les multiples changements dans l’effectif corse.

Julian, le fait d'avoir un entraîneur qui arrive avec de nouvelles idées et une telle carrière derrière lui, a-t-il une influence sur les joueurs ?

Forcément, ça joue un peu. Claude Makelele arrive dans un contexte où l’ancien coach (Frédéric Hantz, ndlr) a fait un travail extraordinaire. Il avait récupéré le club en National et l’a pérennisé en Ligue 1. Il y a une attente par rapport à ça. Même si ce n’est pas le même métier, quand un ancien joueur arrive avec un tel passé, il a quand même une certaine crédibilité. Il ne faut pas oublier qu’il était adjoint au PSG. C’est un rôle assez important. S’il a accepté le défi du Sporting, c’est qu’il est prêt. 

A-t-il davantage axé la préparation sur le physique ou sur la tactique ?

Un peu des deux. Il est venu avec Raphael Fèvre, son préparateur physique. C’est quelqu’un qui a su s’adapter. Raphaël disait qu’à l’époque, il travaillait beaucoup plus sans ballon. Le coach lui a demandé de changer, de mettre beaucoup de ballon pour faire un état des lieux. Il y a eu énormément de ballon, de tactique aussi, parce qu’il est arrivé avec ses idées. C’est quand même une bonne préparation. Même si on a pas mal couru, c’est principalement basé sur le ballon. 

« L'objectif premier, ça reste le maintien »

Il y eu beaucoup de changements dernièrement avec les arrivées d'Areola et Brandrao. Ces recrues vous ont-elles rassuré ?

Les gens à l’extérieur étaient un peu inquiets par rapport au départ de Micka (Landreau). Dans le groupe, on avait déjà confiance en Jean-Louis Leca, qui l’avait déjà remplacé l’an dernier et qui l’avait bien fait. Et devant, on a eu Junior (Tallo). Le Sporting arrive toujours à trouver les joueurs qu’il faut au bon moment, comme Jérôme (Rothen) et Toifilou (Maoulida) quand il était en Ligue 2, ou Florian Thauvin, qui a explosé à Bastia. Il y a une cellule de recrutement assez intelligente. Après, voir arriver Alphonse Areola, qui a été élu meilleur gardien de Ligue 2, et Brandao, qu’on ne présente plus, ça fait du bien. 

Votre président Pierre-Marie Geronimi vise la 15e place alors que Bastia a terminé 10e la saison dernière. Cela peut paraître surprenant...

Oui et non. C’est vrai que, par rapport au deux dernières en Ligue 1, ça peut être surprenant. Mais on sait tous qu’une page qui s’est tournée. Presque tout l’effectif qui a changé. On ne sait pas où on va. Le président a le droit de viser le maintien le plus rapidement possible. Nous, en tant que joueurs, on aimerait un peu plus. L’objectif premier, ça reste le maintien, comme chaque année. On ne va pas dire d’entrée qu’on veut l’Europe. On espère aussi aller loin en coupe. 

A lire aussi : 
>> Tour de France des clubs : La vie sans Gourcuff >> Comment le PSG joue les VRP de la Ligue 1 >> Ripoll : « Une philosophie à faire perdurer »

La rédaction