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Paris, c'est pas encore ça...

Mathieu Bodmer à la lutte

Mathieu Bodmer à la lutte - -

Malgré un léger mieux, le PSG doit de se contenter d’un match nul à Rennes (1-1) après avoir mené au score. Un résultat encore loin de correspondre aux ambitions affichées par le club de la capitale ces dernières semaines.

Sous un crachin typiquement breton, Leonardo, accompagné de l’ancien actionnaire majoritaire du Paris Saint-Germain, Sébastien Bazin, contemple le résultat. Plus de 80 millions d’euros investis sur le marché des transferts et toujours rien. Ou presque. Un point en deux rencontres de Ligue 1, cela fait bien peu pour un club qui vise clairement le titre de champion et/ou la qualification directe en Ligue des champions. Et encore, cela aurait pu être pire. Sans les parades de son nouveau gardien, Salvatore Sirigu, le PSG new look aurait pu complément couler au stade de la Route de Lorient. Mais ils auraient pu aussi l’emporter après avoir mené 1-0. Le verre à moitié plein. Ou à moitié vide, selon où l’on se place.

Débordés par la vitesse du jeu des Bretons, les Parisiens étaient d’emblée mis sous pression. Mais la frappe de l’ancien Nancéien Julien Féret passait à quelques centimètres de la cage gardée par Sirigu (15e). Une dizaine de minutes plus tard, le portier italien n’avait, en revanche, besoin de personne pour s’illustrer. Après une contre-attaque lancée à toute allure par l’intenable Burkinabé Jonathan Pitroipa, le remplaçant de Nicolas Douchez sortait, coup sur coup, deux parades insensées. Certes, la maîtrise était parisienne, mais les occasions de but et surtout les intentions étaient clairement bretonnes après quarante-cinq minutes de jeu.

Pitroipa, toujours et encore lui

Le début de la seconde période ne changeait pas le scénario d’un iota. A la 56e minute, la bombe Pitroipa se remettait en marche. Infatigable, le Burkinabé se présentait seul devant Sirigu. Une fois encore, l’ancien gardien de Palerme, acheté 3,5 millions d’euros, sauvait la maison parisienne. Tout s’accélérait dans le dernier quart d’heure. Avec, d’abord, le premier but en championnat du PSG version Qatar signé Kevin Gameiro au bout d’un joli mouvement collectif (1-0, 74e). On croyait alors à la bonne affaire parisienne. Mais dans les derniers instants, Pitroipa, encore lui, prenait tout le monde de vitesse et finissait par tromper enfin Salvatore Sirigu (1-1, 87e). Un but cruel pour les Parisiens mais aussi pour Antoine Kombouaré, qui va encore avoir bien du mal à travailler dans la sérénité dans les prochains jours. L’air pourrait devenir irrespirable dans la capitale durant ce mois d'août…

Florian Fieschi