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Paris engrange dans la difficulté

Nenê et Mohamed Sissoko

Nenê et Mohamed Sissoko - -

Les joueurs de la capitale se sont imposés (4-2) face à Caen ce samedi lors de la douzième journée. Malgré l'expulsion précoce de Nivet, quelques frayeurs défensives et une attaque peu réaliste, le PSG enchaine une sixième victoire d'affilée en L1 et conforte sa place de leader.

Antoine Kombouaré attendait une réaction. Il n’a pas été déçu. Trois jours après sa défaite à Dijon (3-2) en Coupe de la Ligue, le PSG a repris sa marche en avant ce samedi. Dans un Parc des Princes à guichets fermés, les joueurs de la capitale sont venus à bout de Caen (4-2). Au terme d’un match très spectaculaire, les partenaires de Mohamed Sissoko, en progrès dans l’entrejeu, ont signé un sixième succès consécutif en championnat. Mais ils ont une nouvelle fois tremblé avant de s’imposer… Après l’ouverture du score précoce de Thomas Heurtaux (1-0, 12e), Nenê remet Paris sur de bons rails en transformant un penalty synonyme d’expulsion un peu sévère pour Benjamin Nivet (1-1, 20e).

En infériorité numérique, les joueurs de Franck Dumas subissent les assauts parisiens. Sans toutefois démériter, à l’image de cette frappe sur la barre de Pierre-Alain Frau (46e). Privés de l’efficacité de Kevin Gameiro, pourtant abreuvé de bons ballons (16e, 47e, 53e, 80e), les leaders de L1 s’en remettent à Jérémy Ménez (2-1, 56e) et à un nouveau penalty de Nenê (3-1, 76e) pour faire la différence. Dans la foulée, les balles de break se multiplient. Mais comme trop souvent, le PSG ne parvient pas à conclure, à l’image d’un Mamadou Sakho seul dans la surface (71e).

Ménez : « Il y a eu du spectacle »

Une nouvelle tête sur corner de Jerry Vandam fait même courir un gros frisson dans les travées du Parc (3-2, 82e). La fin de match est tendue jusqu’à ce que Javier Pastore, pourtant assez discret, ne tue le suspense d’un subtil extérieur du droit (4-2, 89e). « C'est une belle victoire, il y a eu du spectacle, estime Ménez. Nous avons été menés au score car nous avons manqué des occasions nettes en début de partie. On encaisse deux buts sur des coups de pied arrêtés. Il faudra travailler cela durant la semaine pour être plus costauds lors des prochaines rencontres. Mais on a su revenir dans le match et c’est ce qu’il faut retenir. » Invaincus depuis la première journée, Paris confirme son statut de meilleure équipe à domicile. Et maintient ses concurrents à bonne distance. Sans Diego Lugano, laissé sur le banc, sa défense a parfois vacillé. Son attaque a manqué de réalisme. Certes, ce PSG reste encore très perfectible. Mais malgré ses lacunes, il avance déjà à un rythme de champion.

Alexandre Jaquin