Paris FC: "J'ai été nul contre Nice", le mea culpa de Kebbal, qui fait le bilan du début de saison

Ilan Kebbal, contre Nice (1-1), on a senti que la victoire était peut-être atteignable en fin de match?
On a pris un bon point à Nice. On pouvait avoir mieux. C’était un match assez bizarre. Notre début de match était assez moyen et on finit très bien. Sur leur but niçois, ça part d’une erreur évitable de ma part. L’équipe est bien revenue ensuite.
Vous êtes sorti après l’heure de jeu, pourquoi?
Je n’ai pas été bon. Quand on n’est pas bon et qu’il y a des joueurs en forme sur le banc il faut les faire entrer. Sur ce match, je suis un peu passé à côté. Ça ne va pas arriver souvent. Il faut être régulier. Je suis encore plus surveillé. J’ai moins de un contre un qu’en début de saison. Ce sont des prises à deux voire à trois. Il faut s’adapter. Dès que je touche la balle en début d’une partie je vois que des joueurs essayent de me faire sortir de mon match. C’est comme ça, c’est le foot. A Nice, j’ai été moins performant. Je ne m’inquiète pas là-dessus. Si je joue comme je sais le faire et avec le style de jeu que l’on a je sais que je vais continuer à performer et l’équipe, pareil. De temps en temps, on peut passer à côté. Celui-là, j’ai été nul. Quand on n’est pas bon il faut le dire. Il faut savoir rebondir dès vendredi contre Lorient pour montrer que c’est passager.
C’est votre position sur le terrain qui explique ces prises à deux? Quelles sont les solutions collectives pour être en un contre un?
C’est ce qu’on essaye de travailler. C’est le jeu qui demande ça. Il faut trouver des solutions par des mouvements de mes coéquipiers ou de moi, afin de me retrouver dans des positions plus hautes sur le terrain, là où je me sens mieux. Je suis un joueur polyvalent, je me sens bien partout. J’aime bien être sur le côté, je suis plus près du but.
Sur quels secteurs l’équipe doit-elle s’améliorer?
On donne trop de cartouches à nos adversaires. Il faut essayer d’en donner un peu moins car on nous en donne peu. Au début de saison, on jouait bien mais on avait moins de résultats. Là, on continue à essayer de produire notre jeu et la chance nous sourit un peu plus. Il y a eu la défaite face à Strasbourg qui n’était pas forcément méritée. Il faut qu’on travaille sur l’efficacité. On espère que ça va tourner.
Avez-vous l’impression que certaines équipes "veulent se payer" le PFC car vous n’êtes pas un promu comme les autres?
Se payer? Je ne sais pas. Ils veulent nous battre, prendre les points. Je pense qu’on n’est pas vu comme un promu mais n’oublions pas qu’on vient de monter. Dans notre manière de jouer, on essaye d’avoir un beau jeu, attractif, de presser. C’est rare qu’un promu essaye d’imposer son jeu. On a essayé face à Strasbourg (2-3). Je ne pense pas qu’on est vu comme un promu et je ne pense pas qu’on veut davantage nous taper.
Est-ce plus compliqué ou plus simple de préparer un match face à Lorient que vous connaissez de la L2?
On sait comment ils jouent et eux aussi nous connaissent. Lorient est compliqué à manier. Cette équipe joue en bloc à cinq derrière avec deux attaquants rapides et puissants. A nous de trouver les ajustements pour les déranger. Eux aussi vont chercher à nous déranger.
Sentez-vous la passion monter à Jean-Bouin autour de vos matchs?
C’est kiffant. On a connu Charléty. C’était bien mais la pelouse est trop loin du terrain. A Jean-Bouin, il y a cette ferveur qui nous pousse, qui sait faire du bruit, ça fait du bien d’être poussé dans les moments où on en a besoin. Le public répond présent et j’espère que ça va continuer jusqu’à la fin de saison.