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Paris presse la concurrence

Nenê

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Grâce à un doublé de Nenê, le PSG s'est bien sorti d'une situation délicate face à Dijon (2-0), ce dimanche. Avec cette cinquième victoire consécutive en L1, les Parisiens gardent la tête et mettent la pression sur leurs rivaux.

C’est aussi ça être un prétendant au titre : s’imposer sans briller. Quatre jours après une sortie très poussive à Bratislava (0-0) en Ligue Europa, le PSG a assuré l’essentiel dimanche en appliquant à la perfection cette règle. Dijon, pourtant convalescent après la claque montpelliéraine (5-3), a posé de gros problèmes à ce Paris parfois nonchalant. Benjamin Corgnet (5e, 10e) et Mehdi Courgnaud (39e), révélations de ce début de saison, ont rappelé que tout excès de confiance se payait. Comme d’habitude, Salvatore Sirigu a tenu la maison parisienne. A l’inverse d’Apoula Edel la saison dernière, le gardien Italien a déjà rapporté des points au PSG cette année. Le propre des candidats au titre.

Le manque de réussite est plus problématique. Nenê (16e) et Kevin Gameiro (8e) ont manqué le coche. Heureusement, le Brésilien s’est racheté en profitant d’une offrande de Jérémy Menez (4e passe décisive de la saison) pour débloquer la situation (1-0, 42e) avec son troisième but de la saison, le premier dans le jeu (après deux penaltys). Une épine en moins dans des pieds parisiens tremblotants. Titulaire à chaque match depuis son arrivée dans la capitale, Javier Pastore a confirmé cette baisse de régime malgré une occasion à son actif (35e). Antoine Kombouaré n’a pas encore ménagé l’Argentin, qui regarderait bien la revanche de ce choc mercredi en Bourgogne (huitièmes de finale de la Coupe de La Ligue) dans son canapé devant la télé.

Si Kevin Gameiro avait eu la bonne idée de doubler la mise (67e), l’ancien joueur de Palerme aurait pu rejoindre le banc de touche plus tôt. Nenê y est finalement parvenu en s’offrant un doublé d’une frappe magnifique (2-0, 90e). « On n’a peut-être pas bien joué mais l’important, c’est la victoire, a résumé le héros du jour. On est premier et il faut continuer comme ça. Chaque victoire nous donne plus de confiance. Aujourd’hui, c’est moi qui ai marqué mais l’autre fois c’était Javier et la semaine dernière Kevin Gameiro. Tout le monde a son rôle à jouer. » Les outsiders regardent ces victoires avec envie. Après onze journées, le PSG avance à une moyenne de 2,36 points par match. La saison passée, Lille avait été sacré champion pour moins que ça (2 points par match). Prévenue des envies de titre de ce PSG version qatarie, la concurrence sait maintenant à quoi s’en tenir.