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Paris refuse de dramatiser

L'entraîneur du PSG le répète à l'envie : son groupe n'est pas prêt à jouer le titre.

L'entraîneur du PSG le répète à l'envie : son groupe n'est pas prêt à jouer le titre. - -

De Paul Le Guen à Claude Makelele, le discours du côté du Paris Saint-Germain est le même. La victoire à Marseille n’a pas fait tourner les têtes, de même que la défaite face à Toulouse ne doit pas pétrifier le groupe parisien.

Il l’avait dit avant la rencontre face au TFC. Le PSG n’était pas euphorique. Alors, qu’est-ce qui peut bien expliquer le manque de tranchant, de lucidité et parfois d’envie manifestés par les joueurs du club de la capitale ? Paris a perdu devant une formation toulousaine (0-1) sans jamais véritablement, hormis en première période, avoir donné l’impression d’avoir pu renverser la donne en sa faveur. 8e à 7 points du leader lyonnais, la course au titre semble s’éloigner pour le PSG. Mais d’ailleurs, les Rouge et Bleu croyaient-ils vraiment à leurs chances de jouer dans la cour des grands ? Paul Le Guen, l’entraîneur parisien, a son avis sur le sujet.

« J’ai lu dans plusieurs journaux que l’on pouvait envisager le titre. Je n’y ai jamais pensé seulement un quart de seconde. Evidemment qu’on n’a pas ça en tête, évidemment qu’on peut connaître des difficultés à nouveau, évidemment qu’on n’a pas de marge. Une fois qu’on a ça en tête, il faut en tenir compte, s’accrocher, ne pas se décourager après une défaite comme celle de ce soir pour pouvoir défendre ses chances à Nice. Il va falloir avoir du physique, du mental aussi. On est habitué à ce genre de situation et on est prêt à se battre. »

Chez Claude Makelele, c’est le dépit qui prime. Mais pas l’abattement. « On a l’impression d’être le Père Noël des fois, de se dire qu’on démarre avec un handicap. C’est dommage. On avait bien démarré ce match. Ils ne nous ont pas vraiment mis en difficulté. Ils ne nous ont mis en difficulté qu’une fois qu’ils ont marqué. A ce moment-là, c’est devenu facile pour eux, on était obligé de se livrer. Mais je le dis, il n’y a rien de dramatique. Il faut continuer à travailler et se servir de ces erreurs pour avancer ».

La rédaction