Paris s’est forgé un mental

A l'image de son international turc, le PSG va mieux depuis quelques semaines - -
Petit événement samedi dernier sur la pelouse du Parc des Princes. Mené au score par le Stade Rennais, le PSG a réussi à revenir dans la partie (1-1). Pour la septième fois seulement de la saison. « On n’a pas souvent été amené à revenir une fois mené », concède Antoine Kombouaré. Face aux Bretons, Paris a même été tout prêt de l’emporter. Mais les poteaux et la barre transversale de Nicolas Douchez en ont voulu autrement, au grand dam de Luyindula, Erding et Hoarau. « Il y aussi un penalty non sifflé (pour un tacle litigieux de Fanni sur Erding dans le temps additionnel », tient à préciser l’entraîneur parisien.
Une fois de plus, Paris n’a pas su forcer son destin, une vérité qui « ronge » son technicien. Mais il a ajouté une ligne de plus à son cahier d’invincibilité. Le club de la capitale n’a plus perdu un match, toutes compétitions confondues, depuis sa défaite à Nice (1-0), le 20 mars dernier. Soit sept rencontres sans défaite. Certes, les erreurs individuelles, comme sur le but rennais où la responsabilité de Zoumana Camara est clairement engagée, ont toujours résidence au sein de l’effectif parisien. Mais la formation rouge et bleue semble habitée par un nouvel état d’esprit. « Je suis très fier du comportement de mes joueurs, confie Kombouaré. Ils ont été héroïques, énormes, costauds. J’ai bien aimé leur envie d’aller chercher la victoire en fin de match. »
A l’image de Jallet, passeur décisif contre Rennes, Erding, Hoarau, à la forme croissante ou Luyindula, de plus en plus impliqué, Paris arbore un meilleur visage depuis quelques semaines. Trop tard pour viser une place d’honneur en championnat. Au poil en revanche pour préparer l’unique échéance importante de son calendrier : la finale de la Coupe de France, le 1er mai prochain contre Monaco. «Rester invaincu, c’est une chose, tempère Kombouaré. Rester invaincu avec des victoires, c’est encore mieux. » Cela tombe bien, en Coupe, le match nul n’existe pas. Mardi, face à Grenoble, nul doute que le PSG fera son possible pour exaucer les souhaits de son entraîneur.