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Paris souffle enfin le show

Nene et Pastore enfin au diapason

Nene et Pastore enfin au diapason - -

Dominateur, Paris a écrasé Sochaux ce dimanche au Parc des Princes (6-1). Grâce à ses stars, enfin sur la même longueur d’ondes, le club de la capitale revient à deux longueurs de Montpellier. Tout en reléguant Lille à cinq points.

Le Parc des Princes en rêvait depuis longtemps. Le PSG a enfin exaucé ses souhaits. Au meilleur moment. C’est ce dimanche, à quelques heures de la fin de la 33e journée et alors que la pression, après les succès de Montpellier et de Lille, était maximale, que le club de la capitale a sorti ses habits de lumière. Pour livrer, comme l’affirmera plus tard Salvatore Sirigu « un de ses meilleurs matches de la saison », si ce n’est le meilleur de l’exercice à domicile, avec son score le plus large (6-1). Et pour ramener, surtout, un vrai climat de sérénité au sein de la maison Rouge et Bleu. Le tout grâce à ses solistes Pastore, Nene, Menez et Thiago Motta, enfin au niveau attendu.

Ménez : « Si l’on joue comme ce soir, personne ne nous fait peur »

Et dire que Maïga avait pourtant égalisé sur une sortie ratée de Sirigu (12e) avant de manquer le coche au moment de punir une errance de la défense locale (21e). Si son tir n’avait pas heurté le poteau droit parisien, la rencontre serait devenue franchement pénible pour les hommes de Carlo Ancelotti, dominateurs mais fébriles derrière. Mais Paris a su saisir au bond ce petit coup de pouce du destin. « Nous, nos occasions, on a su les mettre au fond, fait remarquer Ménez. Et c’est ce qui a fait la différence. »

Le terrain se charge lui-même de conforter les dires de l’ancien Romain. D’abord sur une tête de Thiago Motta, étrangement seul au point de penalty (25e) pour inscrire son premier but en L1. Puis par le crâne de Ménez, justement (44e) peu avant le repos, avant que Nene, avec l’aide de Jallet (55e) puis seul comme un grand (60e) et Armand ne finissent le travail (91e). La naïveté défensive des Sochaliens, toujours peu à l’aise au Parc (zéro succès en L1 à Paris depuis le 2 décembre 1990), les y a bien aidés. En tribunes, Ceara et Clément Chantôme ont le sourire. Sur le banc, Nene et Menez affichent leur joie. Les tensions de la semaine ? La bouderie contre Nene ? Les altercations internes ? Oubliées ce soir. L’essentiel est fait. Paris met Lille, menaçant 3e, à cinq points. Et revient à deux longueurs de Montpellier. « Tout le monde y a mis du sien, estime Ménez. C’est ce que l’on aurait dû faire avant. Si l’on joue comme ce soir, personne ne nous fait peur. » Même pas Montpellier ?

A.D avec Loïc Briley